Annoncée, initialement, pour la fin du mois en cours, la réunion des pays producteurs de pétrole, Opep et hors Opep, sera tenue le 17 avril prochain à Doha (Qatar), a indiqué, hier, Mohammed al-Sada, ministre qatari de l'Energie et président en exercice de l'Opep. Cette réunion aura pour objet d'examiner les moyens de stabiliser la production et soutenir les prix du pétrole, a précisé la même source. Elle fera également le suivi de l'accord sur un gel de la production à son niveau de janvier 2016, convenu entre l'Arabie saoudite et la Russie, lors d'une rencontre en février à Doha avec le Venezuela et le Qatar, a noté al-Sada dans un communiqué. Annoncée, initialement, pour la fin du mois en cours, la réunion des pays producteurs de pétrole, Opep et hors Opep, sera tenue le 17 avril prochain à Doha (Qatar), a indiqué, hier, Mohammed al-Sada, ministre qatari de l'Energie et président en exercice de l'Opep. Cette réunion aura pour objet d'examiner les moyens de stabiliser la production et soutenir les prix du pétrole, a précisé la même source. Elle fera également le suivi de l'accord sur un gel de la production à son niveau de janvier 2016, convenu entre l'Arabie saoudite et la Russie, lors d'une rencontre en février à Doha avec le Venezuela et le Qatar, a noté al-Sada dans un communiqué. Pour rappel, l'accord en question a permis une légère reprise des cours tombés à leur plus bas depuis 2003. La semaine dernière les cours de pétrole ont dépassé le seuil des 40 dollars après une baisse continue de plusieurs semaines. Toutefois, la reprise est restée fragile en raison de la détermination de l'Iran à reprendre son niveau de production d'avant les sanctions économiques. L'Iran a même prévenu, dimanche dernier, qu'il ne participerait pas au gel. Une annonce qui a fait réagir négativement les marchés. Mais, en dépit du refus iranien, l'accord sur un gel de la production avait acquis l'adhésion des gros producteurs de brut dans le monde. «A ce jour, quelque 15 producteurs Opep et non-Opep, qui représentent près de 73% de la production mondiale de pétrole, soutiennent cette initiative», a indiqué le ministre qatari dans son communiqué. Dans le même sillage, il a fait savoir que l'accord de février a déjà «changé le sentiment sur le marché pétrolier et arrêté la chute des cours», ajoutant que l'effondrement des cours avait conduit à une baisse des investissements dans l'industrie pétrolière «impactant la production mondiale de brut». L'Algérie, qui a toujours soutenue une initiative concertée pour un rééquilibrage des prix, «souscrit à toutes les décisions qui permettent de redonner la stabilité au marché pétrolier. Même s'il n'est pas suffisant, le gel est un premier pas puisqu'il a permis aux deux des plus grands producteurs (Arabie saoudite et Russie) de s'asseoir à la même table et de discuter dans l'intérêt des pays producteurs», avait affirmé récemment le ministre de l'Energie, Salah Khebri, à Alger. Le ministre a, en outre, appuyé la décision du gel de production en soulignant que l'Algérie est disposée à participer à une réunion regroupant producteurs Opep et non-Opep. Toutefois, Khebri a jugé qu'un gel de la production n'est qu'un premier pas pour inverser la tendance baissière des prix. «Nous avons déjà appelé à réduire la production, et le gel est un premier pas important. Et s'il (le gel) ne sera pas suffisant, nous aboutirons à une réduction», avait-il également soutenu. Notons enfin que cette réunion, qualifiée par les observateurs de «première étape» avant de passer à une baisse de la production, a provoqué déjà un rebondissement des cours de l'or noir. Le cours du baril de référence (WTI) pour livraison en avril prenait hier 65 cents à 36,99 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir perdu plus de deux dollars lors des précédentes séances. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait 39,32 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse également de 58 cents par rapport à la clôture de mardi dernier. S. B./Agences