Les prétendues nouvelles règles de délivrance de visas et de déplacements dans l'espace Schengen ont fait réagir la représentation de l'Union européenne (UE) à Alger, qui a apporté des précisions, lundi dernier. «Le code communautaire des visas n'exige pas qu'un voyageur commence son voyage dans l'espace Schengen en arrivant sur le territoire de l'Etat membre qui lui a délivré le visa», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Les prétendues nouvelles règles de délivrance de visas et de déplacements dans l'espace Schengen ont fait réagir la représentation de l'Union européenne (UE) à Alger, qui a apporté des précisions, lundi dernier. «Le code communautaire des visas n'exige pas qu'un voyageur commence son voyage dans l'espace Schengen en arrivant sur le territoire de l'Etat membre qui lui a délivré le visa», a-t-elle indiqué dans un communiqué. Toutefois, il est précisé que «cette faculté de pouvoir accéder à l'espace Schengen par le point d'entrée de son choix ne dispense pas le voyageur d'être en mesure de présenter, en application de l'article 6 du règlement (UE) 2016/399 (code frontière Schengen), à chaque franchissement de frontière et tout au long de son séjour dans l'espace Schengen, les justificatifs (objet du séjour, moyens de subsistance et d'hébergement, assurance, titres de transport entre le pays d'arrivée et le pays de destination) qui doivent permettre à la fois de justifier du séjour dans le pays de première arrivée et d'identifier la destination principale du voyage». Autrement dit, rien n'a changé dans le règlement régissant les visas dans l'espace Schengen, si ce n'est le rappel qu'il est attendu, sans que ce soit une obligation, que le voyageur fasse son premier déplacement dans le pays lui ayant délivré le visa. C'est sans doute ce rappel contenu dans le règlement précité qui aura été à la base du quiproquo induit par le communiqué d'Air Algérie, qui a d'ailleurs réagi aux précisions de la représentation de l'UE à Alger. La compagnie nationale de transport aérien a affirmé, hier dans un communiqué, que les précisions apportées par l'UE et reprises sur le site de l'ambassade de France à Alger ne sont guère «une contradiction» encore moins «un démenti». «Air Algérie tient à préciser que conformément aux directives de la Direction de l'aviation civile et de la météorologie (Dacm), adressées aux compagnies aériennes nationales pour informer les voyageurs quant aux dispositions contenues dans l'article 5 du règlement N°810/2009 du Parlement européen et du Conseil, établissant un code communautaire des visas, qui stipule que l'Etat membre de l'Union européenne compétent pour le traitement des demandes de visas est celui qui constitue, pour la première utilisation du visa, la destination principale du voyage, la compagnie nationale (Air Algérie) a informé sa clientèle ayant un visa Schengen de la nécessité de voyager pour la première sortie vers le pays qui a délivré le visa, et ce, dans un souci de les prévenir et de leur éviter tous les désagréments pouvant intervenir suite à ces dispositions», indique-t-elle. Par ailleurs, précise Air Algérie, «le communiqué de l'Union européenne n'a nullement contredit ni démenti Air Algérie. Il a confirmé que le franchissement des frontières de l'espace Schengen doit faire l'objet de justificatifs dans le pays d'arrivée et de destination principale. A défaut de présentation de ces justificatifs, l'entrée dans l'espace Schengen pourrait être refusée par les services chargés des contrôles aux frontières». Et c'est là que la précision apportée par l'UE s'impose : Le code communautaire des visas dispose que le voyageur entre dans l'espace Schengen par le pays qui lui a délivré le visa, mais ne l'exige pas. Le voyageur peut commencer son voyage sur le territoire d'un autre Etat membre autre que celui qui lui a délivré le visa, mais devra produire les justificatifs nécessaires. A. B.