La Délégation nationale pour la sécurité routière qui assurera également les missions du Centre national des permis de conduire, devra être opérationnelle dès la rentrée sociale prochaine. La Délégation nationale pour la sécurité routière qui assurera également les missions du Centre national des permis de conduire, devra être opérationnelle dès la rentrée sociale prochaine. Selon le chargé des activités au Centre national de prévention et de sécurité routières (Cnpsr), Ahmed Naït Hocine, le texte de loi relatif à sa création est prêt et serait soumis au secrétariat général du gouvernement «pour approbation en septembre ou octobre au plus tard». M. Naït Hocine, qui s'exprimait en marge du lancement à la place el Kettani à Bab El Oued, de la campagne nationale de prévention contre les accidents de la route, rappellera que la Délégation nationale pour la sécurité routière centralisera les missions du Cnpsr et celles du Centre national des permis de conduire, pour une meilleure gestion de ce domaine qui n'est évoqué qu'en termes d'accidents de la route, morts et blessés. Le chargé des activités du Cnpsr indiquera, à ce propos, que les travaux se poursuivaient au niveau de la commission mixte chargée de l'élaboration de la loi relative au permis à points «qui entrera en vigueur fin 2017 ou début 2018». Concernant la campagne d'été de prévention contre les accidents de la route, le directeur du centre a affirmé que cette campagne toucherait en premier lieu sept wilayas côtières (Alger, Béjaïa, Oran, Jijel, Mostaganem, Annaba et Aïn Témouchent). Après avoir rappelé que cette campagne avait choisi le slogan «Conduire doucement pour éviter le danger», il a précisé qu'outre la distribution des dépliants, le collage d'affiches sur les routes et la distribution de dépliants et flayers sur les plages, cette campagne aura recours aux nouvelles technologies et aux espaces virtuels, en vue de sensibiliser les citoyens sur le respect des règles de conduite, en particulier les jeunes, et les dangers de leur transgression. Cette tranche d'âge (18 et 29 ans) représente 35% des victimes des accidents, tandis que 30% sont des conducteurs avec un permis de conduire de moins de deux ans. Toutefois, la question qui reste posée concerne l'impact de ces campagnes. Depuis que l'Algérie occupe les premières places dans la liste des pays dont les routes sont les plus mortelles, les campagnes de sensibilisation menées, à travers tous les supports et vecteurs, ne se comptent plus, alors que le nombre de morts sur nos routes reste toujours élevé. Par contre, les pays ayant adopté le «zéro tolérance» ont réussi à réduire le nombre d'accidents, et même d'infractions. On mène campagne pour informer quelqu'un qui ne sait pas, qui ne connait pas. Or, tout conducteur connait parfaitement les risques qu'il coure et qu'il fait courir aux autres en ignorant règles de conduite et code de la route. Contre ce genre d'individus, ce n'est plus la sensibilisation qu'il faut faire jouer mais la loi, et de la manière la plus rigoureuse. H. G./APS