Les autorités locales attendent-elles qu'un drame survienne dans la commune de Boudjima (daïra de Makouda), plus précisément au village de Tala Taghla pour agir ? Les dizaines d'habitations de ce village sont soumises, depuis cinq années environ, à des glissements de terrain qui menacent dangereusement leurs occupants. Les différents «rafistolages» entrepris par les services communaux n'ont évidemment rien donné et le danger persiste. Au vu des moyens dérisoires dont dispose la commune concernée, les services de la wilaya sont plus que jamais interpellés pour agir avec des moyens adéquats avant qu'il ne soit trop tard. Il en est de même pour un autre glissement de terrain qui a carrément obstrué une route située entre les villages de Tarihant (commune de Boudjima) et de Tala Bouzrou (Makouda) poussant les automobilistes à emprunter le bas-côté de la chaussée pour continuer leur chemin. Les deux communes se renvoient la balle de la responsabilité sur cet espace frontalier.De côté d'Ath Yenni, c'est un tronçon de la RN 30 d'environ 20 kilomètres, reliant les wilayas de Tizi Ouzou et Bouira par Ath Yenni et Tizi N'kouilel, qui a été mal bitumé. A croire que les travaux ont été réalisés par des gens qui n'ont rien à voir avec les travaux publics. On peut constater de visu toute la médiocrité des travaux qui y ont été effectués entre décembre et janvier derniers dans le cadre du plan sectoriel de développement. Le bitume a tout simplement éclaté sur ce tronçon situé entre le lieu-dit Tranchée (Ath Yenni) et le village Ighil N'Tsedda (Iboudraren). A en croire un élu de l'APC d'Iboudraren, ce mauvais revêtement de la route aurait pu être évité si les services de la DTP de Tizi Ouzou avaient répondu favorablement à la demande des élus locaux, faite en son temps, d'arrêter les travaux. Selon lui, c'est le manque de suivi et de contrôle dont se sont rendus coupables la DTP et le laboratoire d'études chargé de contrôler la qualité du bitume qui est la cause de cette situation, laquelle risque de coûter de l'argent au Trésor public. La DTP a, semble-t-il, formulé des réserves à l'adresse de l'entreprise de réalisation concernée.