Mali : El Qaïda demande la libération de 2 Mauritaniens, d'un Burkinabé et d'un Algérien Les quatre islamistes détenus au Mali et dont El Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) réclame la libération, menaçant d'exécuter Pierre Camatte, un otage français enlevé fin novembre si cette exigence n'est pas satisfaite, sont deux Mauritaniens, un Burkinabè et un Algérien. «Il y a quelques mois, nous avons arrêté au cours d'une opération de ratissage dans le nord [du Mali] quatre éléments d'Aqmi. Parmi eux, il y a une personne originaire du Burkina Faso, deux autres originaires de la Mauritanie et un Algérien», a déclaré une source sécuritaire malienne. Leur identité n'a pas été précisée. AQMI menace d'exécuter l'otage français si les quatre prisonniers au Mali ne sont pas libérés sous 20 jours, ont affirmé hier les centres américains de surveillance des sites islamistes SITE et Intelcenter. AQMI a revendiqué, en décembre dernier, l'enlèvement de Pierre Camatte, de même que celui de trois volontaires humanitaires espagnols enlevés quatre jours plus tard en Mauritanie. Pyongyang propose une reprise «sous conditions» des pourparlers à six La Corée du Nord a fait, hier, une proposition de relancer les négociations à six sur le processus de la dénucléarisation de la péninsule coréenne «sous conditions», en appelant à des discussions en vue de parvenir à un accord de paix. Selon la presse nord-coréenne, le ministère des Affaires étrangères nord-coréen a, ainsi, proposé de reprendre les pourparlers à six, mais seulement si les sanctions imposées à Pyongyang étaient levées. La Corée du Nord a aussi appelé à des négociations en vue de parvenir à un accord de paix remplaçant l'armistice ayant mis fin à la guerre de Corée (1950-53). Cette guerre avait pris fin par un armistice, mais sans un accord de paix, laissant techniquement la région en état de guerre. La conclusion d'un accord de paix entre Pyongyang et Séoul nécessiterait, outre la signature des Etats-Unis, celle de la Chine, partie prenante aux pourparlers à propos du dossier nucléaire nord-coréen. Nucléaire : l'Iran critique les propos «irréfléchis» de Petraeus L'Iran a dénoncé hier les déclarations «irréfléchies» du commandant des forces américaines en Irak et en Afghanistan, David Petraeus, qui a évoqué un possible bombardement des installations nucléaires iraniennes. «Ces propos sont irréfléchis et il vaudrait mieux que toute déclaration à ce sujet s'inscrive dans un cadre constructif», a déclaré Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. «Il serait complètement irresponsable que le Centcom [le commandement de l'armée américaine en charge de la région] n'ait pas envisagé plusieurs scénarii et conçu des plans pour répondre à une grande variété de situations», a déclaré le général Petraeus lors d'une interview sur la chaîne CNN. Interrogé sur les installations nucléaires iraniennes et la possibilité qu'elles soient fortifiées pour les protéger d'une attaque, le général a estimé qu'«elles peuvent tout à fait être bombardées».