Inauguré dans la hâte pour le GNL16, le CCO fermé pour travaux On apprend de sources de la Sonatrach que le centre des conventions d'Oran CCO n'ouvrira pas ses portes avant les cinq mois à venir. Inauguré dans la hâte et dans le souci de respecter les échéances du GNL16, le CCO avait ouvert ses portes sans avoir eu le temps de voir achevées certaines parties de ses installations. Du côté des falaises, le centre devra être consolidé et sécurisé à travers le renforcement des installations existantes. Le pavé qui avait dû supporter les engins et autres camions forcés de pénétrer à l'intérieur de l'enceinte pour parachever le reste à réaliser, devra également être réaménagé et réalisé de nouveau. Pour ce qui est de l'énergie électrique, le CCO avait nécessité la mise en place d'une station de l'énergie électrique mise à disposition par la Sonelgaz. Les travaux de finition de la réalisation du CCO Ahmed Benahmed, du nom du défunt commandant Moussa, devraient encore s'étaler sur plus de quatre mois. Oran : escale d'une croisière après le GNL16 Les organisateurs du GNL16 peuvent se targuer d'avoir réussi une véritable prouesse, en plus d'avoir livré le CCO dans les temps. La célèbre compagnie maritime espagnole Ibèro fera escale à Oran. C'est, en tous cas, ce qu'ont affirmé les responsables du GNL16 qui ont annoncé la décision d'Ibéro de faire d'Oran l'une des étapes de ses nombreuses croisières saisonnières. Si c'est cette information venait à se confirmer, le tourisme à Oran aura de beaux jours devant lui, tant il est vrai qu'Oran reste une ville envoûtante pour tous ceux qui la visitent. La décision vient, ainsi, après l'affrètement par la compagnie pétrolière Sonatrach de deux bateaux hôtels qui ont été amarrés aux quais du port d‘Oran pendant une semaine. Les hôtes de marque d'El Bahia ont bénéficié de circuits touristiques impressionnants comprenant les vestiges historiques, le célèbre ancien quartier de Sidi El-Houari, les arènes, le fort de Santa Cruz, le château de la vierge, la Cathédrale, la mosquée du Pacha, le palais du Bey, etc. 10 000 habitants sans facteur Les problèmes des habitants de cette agglomération qui ressemble davantage à un labyrinthe urbain n'en finissent pas, en fait. En plus de son enclavement sur le plan du transport, la 7 ème tranche est également isolée du reste du monde. Il n'existe, en fait, aucun moyen de relier cette localité avec le monde extérieur. Les boîtes postales qui étaient créées pour venir à bout de ce problème se sont avérées sans effet. Seuls quelques nantis ont pu en bénéficier et en faire leur bien précieux, jalousement gardé. «Cela fait des mois que j'essaie d'avoir une boîte postale, mais en vain», notera ammi Ahmed, un habitant de cette cité qui attend du courrier très important de France. «Pourtant, nous avons des adresses et des îlots et adresses bien définis et officialisés. Nous rêvons du passage d'un facteur», nous dira-t-il. Pour le reste des prestations et opérations postales, les usagers dénoncent des dysfonctionnements et des anomalies excessives. «Moi, parfois j'ai du mal à encaisser mon salaire à partir de cette agence postale. Je dois me déplacer jusqu'en ville ou encore à Es Sénia pour le faire. A quoi bon créer ces agences si on ne peut pas assurer leur fonctionnement normal».