Tous les éléments de la charpente métallique du CCO, assemblés sur site, ainsi que tous les autres matériaux de construction, qui ont servi à son édification, proviennent d'Espagne. Les architectes espagnols, auteurs et chargés du suivi du projet du Centre des conventions d'Oran (CCO), que réalise l'entreprise de même nationalité (OHL), confirment les conditions particulières qui ont présidé à la réalisation de cet ensemble. « L'esquisse et le plan général ont été élaborés en deux mois seulement, du fait qu'un délai de deux ans a été fixé pour la réalisation du projet, la date butoir étant la tenue, entre les 18 et 21 avril, du congrès mondial du gaz GNL 16, les plans se faisaient en parallèle avec les travaux de réalisation », atteste Jose Maria Martin de Argila, en marge de la table ronde organisée, hier après-midi, à L'USTO par l'institut Cervantès autour du thème « Madrid architecture 100% ». Le même architecte, œuvrant pour le compte d'OHL, confirme également, comme annoncé précédemment dans ces mêmes colonnes, que tous les éléments de la charpente métallique du CCO, assemblés sur site, ainsi que tous les autres matériaux de construction qui ont servi à son édification, proviennent d'Espagne. La décision était politique et le gain de temps primordial. Et pour couronner le tout, la faïence qui couvre un mur du Palais des expositions faisant face à l'hôtel, représentant un motif floral dupliqué (appelé fresque par les initiateurs) et même les palmiers qui ornent la façade principale de l'ouvrage ainsi que ceux plantés sur une partie du boulevard qui mène vers Canastel sont importés d'Espagne, confirme-t-on au passage. Bien que le gros ait été fait, les travaux sont toujours en cours pour les dernières retouches. Les architectes présents à la table ronde et impliqués dans le projet OHL ont, apprend-on par ailleurs, reçu des consignes strictes pour ne pas se prononcer sur les coûts de réalisation, laissant cet aspect des choses à la charge de Sonatrach. Le seuil des 5 millions d'euros va probablement être dépassé, compte tenu du fait que le chiffre donné par M. Feghouli, PDG par intérim de Sonatrach, ne pouvait que couvrir une période et non pas la totalité du délai de réalisation dépassé de près de trois mois. Pour un tel projet, ce retard est insignifiant, concède-t-on, mais vu sa particularité, la facture finale est à venir.