Rappels de Toyota : l'enquête n'a pas révélé de problème électronique L'enquête menée par l'agence de sécurité routière américaine NHTSA sur les rappels de Toyota n'a pas pour l'instant mis en évidence de problèmes d'électronique qui avaient été dénoncés par des experts et certains parlementaires, selon un communiqué publié mardi dernier. «Passer en revue les boîtes noires est une petite part des efforts de la NHTSA pour comprendre le fond des problèmes d'accélération involontaire des véhicules Toyota», affirme une porte-parole de l'agence gouvernementale, qui fait partie du département des Transports (DoT), dans ce communiqué. «A ce stade préliminaire de l'enquête, les ingénieurs n'ont pas identifié de nouveaux défauts dans des Toyota, à part les problèmes de pédales qui ne remontent pas ou qui se coincent» dans les tapis de sol, ajoute le communiqué. «A la demande du Congrès, les experts de la NHTSA et de la NASA mènent actuellement des recherches dans des laboratoires à travers les Etats-Unis pour déterminer s'il y a de potentiels défauts d'électronique ou de logiciels dans des Toyota qui peuvent causer des accélérations involontaires», poursuit-il. Toyota a rappelé plus de 7 millions de véhicules aux Etats-Unis depuis l'automne dernier à cause de problèmes d'accélérations inopinées attribuées par Toyota à des pédales coincées dans le tapis ou à des pédales ne remontant pas de la position basse. Sanctions ONU : Toyota a suspendu ses exportations de véhicules vers l'Iran Le premier constructeur automobile japonais, Toyota Motor, a annoncé, le 11 août dernier, la suspension de ses exportations de véhicules vers l'Iran, en application des sanctions internationales contre la poursuite de la politique nucléaire de Téhéran. «Nous avons interrompu nos expéditions à destination de l'Iran, en prenant en compte la situation internationale», a indiqué le groupe dans un communiqué repris par les agences. Sa décision volontaire pourrait être imitée par d'autres entreprises japonaises. «Toyota a jugé que si le groupe continuait à exporter vers l'Iran, envers lequel les mesures de rétorsion ont été récemment renforcées, la marque ne pourrait éviter des conséquences fâcheuses à son encontre aux Etats-Unis», a expliqué le journal économique Nikkei, citant un proche du dossier. Selon cette source, la dernière livraison de voitures Toyota en Iran a eu lieu en mai et rien n'est décidé quant à la prochaine. Le marché iranien est une goutte d'eau pour Toyota, se chiffrant seulement à quelques centaines ou milliers d'exemplaires exportés par an (4 000 en 2008, 250 en 2009, et 220 de janvier à mai 2010). Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté le 9 juin un quatrième train de sanctions pour punir la République islamiste qui refuse de suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium, soupçonnées en Occident d'avoir des applications militaires en vue de fabriquer l'arme atomique, malgré les dénégations de Téhéran.