De notre correspondant à Tizi Ouzou Lakhdar Siad Le tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou a décidé de mettre en délibéré le verdict du procès en appel de l'affaire dite «Achour Abderrahmane», ouverte avant-hier, alors que le procureur de la République a revu à la hausse les peines déjà requises contre les mis en cause en première instance par le tribunal d'Azazga, à 37 kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, a-t-on appris de source judiciaire. L'affaire concerne initialement et au total quinze officiers de police relevant de la sûreté de wilaya de Tipasa (ouest d'Alger) accusés d'abus de confiance, de détournements et de dilapidation des derniers publics. Un tribunal d'Alger a condamné les prévenus, au début des années 2000, à 18 mois de prison ferme et ordonné la saisie de leurs biens immobiliers. Principal accusé, Achour Abderrahmane a nié en bloc les accusations consignées dans son dossier et relégué à un rôle secondaire ses liens avec les officiers de police présents à la barre, dont certaines l'auraient aidé à «effacer» sa dette auprès de la BNA.