Le procès en appel de l'affaire de dilapidation de fonds de la Banque nationale d'Algérie (BNA) prévu hier mardi, au tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou, a été reporté au 10 mai prochain, a-t-on appris de sources judiciaires. Le procès en appel de l'affaire de dilapidation de fonds de la Banque nationale d'Algérie (BNA) prévu hier mardi, au tribunal criminel près la cour de Tizi Ouzou, a été reporté au 10 mai prochain, a-t-on appris de sources judiciaires. Ce report a été décidé à la demande de la défense pour permettre à celle-ci (défense, ndlr), d'accéder au dossier de ses mandants ainsi que la présence à la barre de deux témoins à décharge des accusés, précise-t-on de mêmes sources. Ce procès en appel fait suite au jugement de ladite affaire de dilapidation de fonds de la BNA, rendu en première instance par le tribunal correctionnel d'Azzazga (Tizi Ouzou), en date du 28 mars dernier. Deux cadres de la police, Z. Messaoud, chef de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger et son adjoint, O. Yacine, tous deux en détention, ont été condamnés par le tribunal correctionnel d'Azzazga, à 12 années de réclusion criminelle, à l'issue du jugement de l'affaire de dilapidation des fonds de la Banque nationale d'Algérie (BNA), mise en délibéré la semaine dernière. Le même tribunal a prononcé à l'issue de ce procès une peine de 7 années de prison ferme à l'encontre de l'homme d'affaires, Achour Abderahmane, et une autre peine de 2 années d'emprisonnement à l'encontre d'un autre officier supérieur de la Sûreté nationale et un chauffeur. Ils sont accusés «de corruption et abus d'influence et de confiance». Dans sa plaidoirie, le parquet du tribunal correctionnel d'Azzazga, à l'est de Tizi Ouzou, a requis, lundi dernier en soirée, une peine de 20 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de DA à l'encontre de deux cadres de la police, Z. Messaoud, chef de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya de Tipaza et son adjoint, O. Yacine, tous deux en détention, à l'issue du jugement de l'affaire de dilapidation des fonds de la Banque nationale d'Algérie (BNA). Une affaire impliquant l'homme d'affaires, Achour Abderahmane et quatre policiers, trois officiers supérieurs et un chauffeur, accusés de «corruption et abus d'influence», a-t-on indiqué de sources judiciaires. Les mis en cause ont comparu dans l'affaire de dilapidation de 32 milliards de DA au préjudice de la BNA dans laquelle, le principal accusé, Achour Abderahmane, homme d'affaires de son état, avait écopé lors d'un précédent procès, d'une peine de 18 années de réclusion criminelle qu'il purge. L'affaire remonte au mois de janvier de l'année 2007 après que des cadres de la sûreté de la wilaya de Tipaza aient saisi le procureur général près la cour de Blida au sujet de la décision les dessaisissant de l'enquête sur l'affaire de la dilapidation des fonds de la BNA. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public du même tribunal correctionnel d'Azzazga (Tizi Ouzou), a également demandé une peine de 10 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million de DA à l'encontre de deux autres policiers, un officier et un chauffeur d'officier, répondant aux initiales Z. Djamel et S. Nadir, tous deux en liberté, ainsi que Abderahmane Achour, l'homme d'affaires. Ils sont poursuivis et jugés pour les chefs d'inculpation de «bénéfices d'avantages et abus d'influence». L'homme d'affaires, Achour Abderahmane, a, selon les mêmes sources, octroyé des privilèges dont des véhicules et des appartements à Z. Messaoud, en sa qualité de chef de la police judiciaire de la sûreté de wilaya de Tipaza et son adjoint, O. Yacine, en contrepartie de l'établissement par ces officiers de police, de rapports en sa faveur. Des rapports qui l'innocentent. Rabah M.