Photo : Sahel Par Amel Bouakba Plus d'une semaine après que les candidats à l'examen de fin cycle primaire (ex 6ème) aient pris connaissance des résultats, le ministère de l'éducation nationale se décide enfin à dévoiler «officiellement» le taux national de réussite : il atteint cette année, les 78, 46%, soit une progression de 14,12% par rapport à l'année dernière (64,34%). C'est ce qui a été annoncé hier, lors d'une conférence de presse animée par M. Brahim Abassi, directeur de l'enseignement des cycles primaire et moyen au département de Benbouzid. Le meilleur taux de succès au niveau national a été enregistré dans la wilaya de Annaba (90,72%) suivie de Mascara (89,87%). Alger arrive en troisième position (89, 48%), sachant qu'elle était en tête du classement l'année dernière. La wilaya d'Adrar figure quant à elle à la dernière place (62,33%). Le nombre de candidats ayant obtenu un 10/10 est de 93, en revanche 22 691 ont décroché un 9/10. Le ministère de l'éducation n'a pas toutefois révélé les taux de réussite enregistré dans les écoles privées. A ce propos, le conférencier dira qu' «une évaluation beaucoup plus approfondie des résultats sera réalisée prochainement». S'agissant du taux de scolarisation en Algérie, le conférencier a souligné qu'il est actuellement de l'ordre 97,94%. M. Brahim Abassi a expliqué, par ailleurs , la progression du taux de réussite à l'examen de sixième enregistrée ces dernières années, par les actions engagées par le ministère de l'éducation dans le cadre de la réforme du processus continu et dynamique d'adaptation du système éducatif, notamment le renforcement de la dimension qualitative du processus d'enseignement, la mise en place de nouveaux programmes scolaires, le dispositif d'amélioration du niveau académique mis en place depuis 2005, le renfort d'infrastructures scolaires et d'équipements, la mise en oeuvre de cantines et de bus scolaires. On se demande, cependant de quelle mise à niveau de l'enseignement parle t-on, sachant que la refonte du système scolaire fait l'objet de nombreuses critiques et que la qualité de l'enseignement et des formateurs a été fortement décriée ces dernières années.