Le taux de réussite à l'examen du BEF cette année ne dépasse pas les 58%. Le chiffre a été donné hier par le directeur de l'Enseignement moyen au ministère de l'Education nationale, Boubekeur Salim. Cette année, 548.000 élèves ont passé cet examen. Toutefois, grâce à la moyenne annuelle additionnée à celle de l'examen, le taux de passage au secondaire est de 70%. Au cours d'une conférence de presse, le directeur de l'Enseignement primaire, Abassi Brahim, a également annoncé le taux de 78% de réussite à l'examen de fin de cycle primaire. "Aujourd'hui, (hier NDLR) a été donné le coup d'envoi pour les examens de rattrapage et ils concernent 100.000 élèves de la 5è année primaire" a indiqué le même responsable. Et de préciser qu'un saut qualitatif a été atteint avec 69% de passage avec mention. C'est le cas également pour l'examen du BEM, avec près de 1000 réussites avec mention. Mais là n'est pas l'essentiel car, estime le directeur de l'Enseignement moyen, "c'est des résultats satisfaisants mais pas suffisants" eu égard à l'objectif de 75% de réussite au BEM fixé par le ministère. Actuellement, nous n'en sommes qu'à 58%. Cette année encore, le nombre de filles qui réussissent aux deux examens est de loin plus important que celui des garçons. Le ministère estime que ces résultats "satisfaisants et encourageants" sont le fait d'une réforme qui commence à donner ses fruits. Le département de Benbouzid compte poursuivre la réforme avec surtout le recrutement de milliers d'enseignants, titulaires de licences uniquement. Il y a aussi la mise en place du projet de l'établissement qui engage le directeur d'école à obtenir des résultats, dans le cas contraire, "il sera blâmé". Interrogé sur la déperdition scolaire, Boubekeur Salim a indiqué que celle-ci n'est pas si importante dans le premier cycle. On la retrouve toutefois au dernier cycle de l'enseignement avec des taux plus importants pour les garçons, sans toutefois avancer un chiffre. Il ajoutera que les années 2013 à 2014 seront très chargées en nombre pour le cycle secondaire puisqu'il verra une surcharge importante des classes. Et le ministère appréhende d'ores et déjà cette situation en préparant les moyens matériels et humains pour prendre en charge les milliers d'élèves attendus dans le dernier cycle.