Le grand public pourrait avoir accès au GPS vers la fin de l'année en cours, selon le ministre de la Postes, des Technologies de l'information et de la Communication, Moussa Benhamadi. Ce dernier, qui s'exprimait en marge d'un séminaire tenu hier au Cyberparc de Sid Abdellah, à l'ouest d'Alger, et consacré à la géolocalisation et le GPS, a avancé qu'actuellement la législation ne le permet pas. Il y a un réaménagement à faire dans les textes de loi pour identifier les terminaux et faire en sorte que cette technologie, qui est le GPS, ne serve pas certains réseaux, allusion faite au terrorisme. Aujourd'hui, quarante opérateurs sont autorisés à utiliser le GPS, mais ils le font dans un cadre professionnel, selon une réglementation bien définie. Moussa Benhamadi a ajouté que pour le GPS, ce ne sont pas les compétences qui manquent, mais que la législation doit changer, être réadaptée. C'est cette législation qui fait également que des chefs d'entreprises intéressés par cette technologie ne peuvent avoir des cartographies sur des régions données, sur des quartiers donnés. Seul l'Institut national de cartographie est en mesure aujourd'hui de confectionner des cartographies destinées à des professionnels, à des institutions. Le site professionnel «aina» le fait aussi, mais à une petite échelle, ses cartographies ne sont pas accessibles, pour l'instant, au grand public. Le site géré par un ancien cadre du secteur des télécommunications a réussi à collecter une masse d'informations sur des quartiers, des villes, des réseaux routiers, des adresses de structures administratives, d'ambassades, d'instituts, des stations touristiques… Toutes ces informations, le simple citoyen y a accès. La société propriétaire du site en question vise même à se développer à l'étranger. En 2010, elle avait participé à un avis d'appel d'offres international lancé par un pays du Moyen-Orient. «Il est vrai que nous n'avions pas été retenus, au terme de cette opération, parce que nous manquions d'expérience, mais cela nous avait permis de capitaliser une expérience », relève son manager, présent au séminaire d'hier. Un séminaire qui n'a cependant pas réuni tout le monde, c'est-à-dire tous les organismes concernés, de près ou de loin, par le système GPS. Des défections ? Le ministre de la Poste et des TIC a souligné à ce propos qu'il n'est pas normal que la SNTR , par exemple, ne soit pas présente à cette rencontre, que le citoyen n'y soit pas représenté. Le GPS, ce n'est pas seulement des appareils, de la technologie que nous importons, mais également du comportement, dans un pays en changement. Y. S.
«Le DG d'Algérie Poste a démissionné pour des raisons personnelles» Le directeur général d'Algérie Poste s'est désisté de son poste pour des raisons personnelles qui n'ont rien à voir avec la grève des postiers, a expliqué Moussa Benhamadi, en marge d'un séminaire sur le GPS, organisé hier au Cyberparc de Sidi Abdellah (Alger). «Le DG d'Algérie Poste est un cadre du secteur et le restera», dit-il. Le ministre a par ailleurs estimé que la grève des postiers est quelque peu exagérée par la presse, de manière générale. Samedi, le taux de suivi n'a pas dépassé les 6%. Le débrayage auquel avaient appelé les postiers avait paralysé les bureaux postaux. Il a fallu des négociations serrées entre représentants des travailleurs et conseil d'administration pour parvenir à un accord sur la majoration des salaires, un accord qui ne semble cependant pas avoir satisfait tout le monde.