Maria Sandra Mariani, otage italienne enlevée par un groupe armé au Sahara algérien, en février 2011, a été libérée, a annoncé mardi le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi. Le chef de la diplomatie italienne a précisé dans un communiqué que "Mariani a été relâchée par ses ravisseurs, ajoutant avoir informé les parents de l'ex-otage de cette nouvelle. "Nous remercions ceux qui ont contribué à ce dénouement positif en faisant preuve de beaucoup de dévouement, de persévérance et de professionnalisme ", a indiqué le ministre. La touriste italienne, 53 ans, qui était entre les mains d'un groupe armée pendant 14 mois, dans la région du Sahel, se trouve actuellement, au Burkina Faso, selon les médias italiens. Elle a appelé aussitôt ses parents pour leur confirmer la nouvelle de sa libération, affirmant qu'elle serait de retour à Rome mercredi, selon l'Ansa. Auparavant, le ministère des Affaires étrangères avait indiqué que le ministre Giulio Terzi, suivait personnellement et à travers la cellule de crise, les développements concernant la prétendue libération de l'Italienne enlevée en Algérie", selon l'agence Ansa. De son côté, la sœur de la touriste italienne, Mariangela Mariani, avait affirmé à Ansa, que la famille ne savait pas "si elle a été réellement libérée par ses ravisseurs", ajoutant que "le ministère des Affaires étrangères a contacté (la famille) en disant que les contrôles sont en cours pour trouver des preuves de sa libération". Cette libération intervient après plus d'une année d'attente pour sa famille à San Casciano in Val di Pesa, près de Florence, ont souligné les médias italiens, rappelant que les ravisseurs avaient rendu publiques deux vidéos, confirmant qu'elle était en vie, l'une quelques jours après son enlèvement et l'autre début mai 2011. Les médias ont également, rappelé la déclaration du ministre algérien du Tourisme et de l'Artisanat, M. Smail Mimoun, dans laquelle il avait affirmé que la touriste italienne était "encore en vie et en bonne santé". Mariani voyageait avec un guide et un chauffeur dans la région de Djanet, à 90 km de la frontière du Niger, avant d'être kidnappée par des terroristes armés qui avaient relâché ses accompagnateurs peu de temps après.