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«Les Etats-Unis incapables d'enrôler l'Algérie pour éradiquer Aqmi au Mali et Sahel»
Selon un expert américain :
Publié dans La Tribune le 15 - 10 - 2012


Photo : Riad
Par Hasna Yacoub
La démarche algérienne proposée pour résoudre la crise malienne a été qualifiée de «pragmatique» par l'un des experts les plus réputés aux Etats-Unis dans les questions de l'Afrique du Nord, M. Geoff Porter. Dans une analyse publiée par le quotidien électronique américain Huffington Post, M. Geoff Porter, qui dirige la société ‘‘North Africa Risk Consulting'', spécialisée dans l'analyse des risques politique et sécuritaire en Afrique du Nord, a déclaré que la démarche adoptée par l'Algérie à l'égard de la crise malienne s'explique par son «pragmatisme» et ses «principes», tandis que les Etats-Unis souhaiteraient lui faire jouer «un plus grand rôle régional» dans cet échiquier. M. Porter a essayé d'expliquer non seulement les raisons de la position algérienne dans le dossier malien mais aussi les motifs pour lesquels les Etats-Unis perçoivent l'Algérie comme un «partenaire régional potentiel» pour faire face à l'instabilité dans certaines parties de l'Afrique du Nord et au Sahel. M. Porter a énuméré les atouts particuliers dont dispose l'Algérie lui permettant d'être considéré comme le pays idoine aux yeux des Etats-Unis pour lutter plus efficacement contre l'instabilité dans la région. Il s'agit, selon l'expert, de la géographie (le plus grand pays d'Afrique et le 10e plus grand pays dans le monde), la richesse (en matière des réserves de change, l'Algérie occupe la 12e place mondiale) et les dépenses pour la défense (l'Algérie se classe 16e au monde). L'autre grand atout dont dispose l'Algérie et qui pèse dans la perception des Etats-Unis pour la région est le fait que «l'armée algérienne est également aguerrie après avoir combattu une insurrection islamiste sanglante dans les années 1990», affirme l'expert. L'Algérie, ajoute-t-il, «a non seulement fait face aux menaces de la guérilla conventionnelle, mais elle a contré le terrorisme d'Aqmi (…) et réduisant l'Aqmi à une organisation inefficace». En plus de tout cela, l'Algérie a traversé d'une manière stable les événements du printemps arabe, a constaté M. Porter. Mais «en dépit de ou à cause de tous ces attributs qui caractérisent l'Algérie, les Etats-Unis ne seront probablement pas capables d'enrôler l'Algérie pour éradiquer Aqmi dans le nord du Mali et lutter contre les groupes djihadistes en Libye». Les raisons de cette position de l'Algérie : «Le principe de non-ingérence est au cœur de la politique étrangère de l'Algérie». L'Algérie qui avait averti des conséquences de l'instabilité en Libye et alerté du risque que les armes sortant de la Libye se retrouvent entre les mains d'Aqmi «tient l'Otan pour responsable de l'instabilité qui l'entoure actuellement et elle ne considère, donc pas, comme étant de sa responsabilité de nettoyer le gâchis dont elle n'est pas l'auteur». De surcroît, analyse M. Porter, «le refus de l'Algérie à affronter directement la situation au Mali et en Libye est aussi, en partie, tiré de son expérience au cours des années 1990». Pour cet expert, «l'Algérie estime que c'est seulement après les attentats du 11 Septembre 2001 que les Etats-Unis avaient reconnu les difficiles défis auxquels l'Algérie avait fait face durant sa lutte contre le terrorisme». Et d'ajouter : «Les Etats-Unis étaient à 10 ans de retard en 2001 et ils sont, actuellement, à 20 ans de retard pour venir demander l'aide d'Alger pour la Libye et le Mali». À partir de cette analyse et de ces faits, M. Porter considère que l'une des conséquences de la colonisation française et de la situation vécue pendant les années 1990 est que «l'Algérie a appris à être véritablement indépendante et elle a adopté, depuis, l'attitude d'une forteresse». Certes, souligne-t-il, «de mauvaises choses peuvent arriver de l'autre côté de la frontière, mais la priorité de l'Algérie est de les tenir à l'écart. Et les Etats-Unis disposent de peu de leviers pour attirer l'Algérie au-delà de ses frontières».


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