Ce samedi après-midi à l'Emirates Stadium n'était pas un jour comme les autres. Outre le fait qu'Arsenal attendait de pied ferme Sunderland pour se relancer après une série de trois matches nuls de rang en Championnat. c'était surtout l'occasion d'assister aux grands débuts d'Andreï Arshavin, nouveau prodige des Gunners. Et bien qu'attendu au tournant, l'international russe, titulaire d'entrée aux côtés des Français Sagna, Gallas et Nasri, n'a pas déçu le public londonien. Pas besoin de temps d'adaptation, Arshavin s'est aussitôt senti comme chez lui. Comme s'il avait déjà fait ses preuves sur les pelouses anglaises dans une vie antérieure. Du beau, du bon, du grand Fulop Il faut dire que le gros coup du mercato hivernal d'Arsène Wenger n'y est pas allé de main morte alors qu'on le disait en méforme physique. Rapidement, l'ancien joueur du Zénith Saint-Pétersbourg, porteur du numéro 23, a donné du fil à retordre au Sunderland de Ricky Sbragia. Sur un tir frôlant d'abord le poteau des Black Cats (5e), puis sur un deuxième repoussé par une belle envolée de Fulop (15e) avant une tête à nouveau écartée par le portier (29e). Le public ne pouvait espérer meilleurs débuts pour sa star. Quoique... Bien que dans tous les bons coups, le Russe aura manqué d'un brin de réussite pour faire la différence et offrir la victoire à son équipe. Au lieu de cela, Arsenal a dû se contenter de son 4e nul consécutif en Premier League (0-0). Mais une chose est sûre : Arsène Wenger tient là une vraie perle qui pourrait enfin faire vibrer un Emirates en manque de spectacle depuis quelques temps.