Le quotidien britannique The Telegraph publie sur son site internet l'origine géographique de 225 athlètes (39 pays) dont une ou plusieurs valeurs sanguines jugées anormales n'auraient pas déclenché d'investigation. Le Telegraph, qui a eu accès à des copies de documents dévoilés la semaine dernière dans un documentaire par la chaîne allemande ARD, affirme que figurent 58 Russes, 25 Kenyans, 5 Français, 3 Britanniques ou encore 3 champions olympiques en 2012. Selon L'Equipe, toutes les valeurs sanguines ont été enregistrées avant l'introduction du passeport biologique, en 2009, qui permet un suivi longitudinal et sur le long terme de celles-ci. Dans un communiqué publié lundi, l'IAAF rappelait qu'«on ne peut tirer aucune conclusion (un athlète est dopé ou non) sur la base d'une seule valeur sanguine. Tout l'intérêt du passeport biologique est de surveiller dans le temps les variations des valeurs d'un athlète.»