En Espagne, le président de la Ligue de football professionnel, Javier Tebas, s'est dit prêt à faire jouer des équipes toutes les 48 heures afin de finir toutes les compétitions au 30 juin. Une idée qui ne plait pas au président de la Fédération espagnole de football Luis Rubiales. Pourtant, elle est toujours étudiée, explique Marca, même si la date du 30 juin en guise de fin du championnat, des coupes nationales et européennes apparaît utopique. Dans le meilleur des cas, l'hypothèse d'une reprise rapide, avec un rythme effréné, ne pourrait s'achever qu'aux alentours du 15 juillet comme l'indique Footmercato. Le deuxième scénario est de tabler sur une reprise du championnat plus tard, pour que les risques liés à l'épidémie soient minimes, en tablant sur une fin des compétitions fin août-début septembre. Bien sûr, cela repousserait le début de la saison suivante d'un mois, mais les clubs pourraient toucher les droits TV de la saison et le public aurait aussi des chances d'être présent au stade, contrairement au premier scénario où beaucoup de rencontres se disputeraient à huis clos. Troisième scénario, ne pas reprendre le football avant septembre. C'est le plus radical pour tous les acteurs, mais aussi le plus prudent d'un point de vue sanitaire, avec beaucoup moins de risque de relancer l'épidémie en reprenant trop tôt. Par contre, cela chamboulerait considérablement le calendrier pour la saison suivante, et certains clubs, aux échelons inférieurs, auraient du mal à survivre. Enfin, selon Mundo Deportivo, la Ligue des Champions pourrait reprendre ses droits au mois d'août, en reprenant la compétition au moment où elle s'était arrêtée.