Les spéculations vont bon train depuis quelques jours concernant l'heureux élu qui sera choisi par le comité exécutif de la CAF pour organiser l'édition 2017 de la Coupe d'Afrique des nations. En attendant que la décision soit prise et communiquée publiquement le 8 avril prochain, au lendemain de l'assemblée générale de la CAF, beaucoup d'informations affirmaient que l'Algérie avait d'ores et déjà perdu toutes ses chances et que c'était le Gabon qui allait ravir les suffrages du comité exécutif de l'instance continentale. Invité en début de semaine du forum d'El Chourouk, le président du comité olympique, Mustapha Berraf, avait annoncé publiquement que l'Algérie n'organisera pas cette compétition en 2017, se référant à ses sources proches de ce dossier. Néanmoins, avant-hier, un démenti formel a été apporté à cet effet par le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, assurant que l'Algérie est toujours en lice pour organiser cet événement et qu'il ne sert à rien de spéculer à ce sujet, au risque réellement de pénaliser encore plus les chances de notre pays. Silencieux jusque-là, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, s'est enfin exprimé à ce sujet dans des déclarations accordées à nos confrères de Liberté. Bien qu'il n'ait pas souhaité s'étaler, le patron de l'édifice de Dély Brahim maintient lui aussi que notre pays a toutes ses chances d'abriter cette CAN 2017, refusant cependant de lier son retrait des prochaines élections du bureau exécutif de la FIFA à la candidature de l'Algérie. «Je n'ai rien à dire là-dessus, mais je peux vous dire que les chances de l'Algérie d'organiser la CAN 2017 sont, à mon avis, très grandes.» Une déclaration importante lorsqu'on sait que Raouraoua fait partie du comité exécutif de la CAF et demeure très influent au sein de l'instance africaine. «Je ne serai pas candidat pour le prochain Bureau exécutif de la FIFA» Comme rapporté dans notre édition d'hier, le président de la FAF a confirmé son intention de ne pas briguer un nouveau mandat du côté du Bureau exécutif de la FIFA, dont les élections se tiendront en avril prochain au Caire. «Oui, je confirme que je ne suis pas candidat au Bureau exécutif de la FIFA. Je préfère me consacrer à mes activités au sein de la FAF et de la CAF, ce qui me prend tout mon temps déjà.» «Je n'ai pas voulu m'investir dans un mandat de deux ans seulement» Mohamed Raouraoua a ajouté que la durée d'exercice du prochain mandat du Bureau exécutif à la FIFA a pesé aussi sur son choix. «Il faut savoir que le prochain mandat de la représentation africaine au bureau exécutif de la FIFA n'est que de deux ans en 2017, alors j'ai décidé de ne pas m'y investir sachant que de nouvelles élections auront lieu dans deux ans», a-t-il expliqué. Rappelons qu'après le retrait de Raouraoua, les trois autres candidats, à savoir l'Ivoirien Jacques Anouma, le Tunisien Tarek Bouchamaoui et le Congolais Constant Omari sont désormais sûrs d'intégrer le Bureau exécutif de l'instance footballistique mondiale.