Mohamed Raouraoua s'est retiré de la course à l'élection au comité exécutif de la FIFA qui aura lieu le 7 avril prochain au Caire. Il avait déposé sa candidature au secrétariat de la Confédération africaine de football (CAF) dans les délais impartis avant de se raviser et faire savoir, par écrit, qu'il se retirait de la course, laissant la voie libre à l'Ivoirien Jacques Anouma qui postule pour un nouveau mandat de deux ans (2015-2017), le Tunisien Tarek Bouchemaoui et le Congolais (RDC) Constant Omari, tous deux membres du comité exécutif de la CAF. Hier, sites, radios et télés ont relayé l'information qu'El Watan avait publiée dans son édition du 5 février deernier sous le titre «Raouraoua maintiendra-t-il sa candidature ?».L'article consacré à l'élection du 7 avril 2015 a révélé le retrait de la candidature de Mohamed Raouraoua et précisé que l'information émanait de sources sûres et proches de la direction de la CAF. C'est une fuite organisée de la part des proches et de l'entourage des trois autres candidats. Cet épisode, pas du tout bon pour le football algérien, renseigne sur la fragilité de situations présentées comme acquises, mais qui en définitive ne le sont jamais.Le renoncement de Mohamed Raouraoua, confirmé par l'intéressé, aura des répercussions (négatives) sur le football algérien. Il renforce la thèse qui prétend que c'est la conséquence de la modification des rapports au sein du comité exécutif de la CAF. Prévoyant l'issue de cette affaire, El Watan avait eu un écrit prémonitoire (le 5 février) : «En homme intelligent, Mohamed Raouraoua ne s'engagera pas dans une course perdue d'avance. A priori, le match du 7 avril est (déjà) plié.» Le temps lui a donné raison.Mohamed Raouraoua s'est donc intelligemment retiré d'une course jouée d'avance. Le reste, c'est de la littérature. Ceux qui cherchent à établir un lien entre la décision de Mohamed Raouraoua de ne pas briguer un second mandat au comité exécutif de la FIFA et l'organisation de la CAN-2017 pour laquelle l'Algérie est candidate avec l'Egypte, le Gabon et le Ghana, semblent méconnaître les arcanes du ballon rond sur le continent.