Une semaine est passée après l'accord qui a été trouvé entre la direction du club et les anciens joueurs pour que ces derniers puisent reprendre l'entrainement. Rappelons que les camarades de Rebiai avaient refusé de reprendre l'entrainement avant de régulariser leur situation financière, sachant que la majorité d'entre eux cumulent pas moins de six salaires impayés. Après des négociations serrées, les joueurs ont accepté de faire des concessions en patientant jusqu'au mois de septembre, mais ils avaient exigés qu'on leur avance une petite somme pour subvenir à leurs besoins et aux besoins de leurs familles en attendant la régularisation de leur situation financière. Les dirigeants ont donc proposé de leur verser 100 millions à chacun d'entre eux et la date a été fixée au début de la semaine en cours, c'est-à-dire dimanche dernier. Les joueurs ont accepté et ils ont repris l'entrainement. Sauf que jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, les joueurs n'ont encore eu aucun sou. La promesse faite par la direction actuelle n'a pas été tenue. Aucun dirigeant n'est allé leur expliquer la situation Ce problème, qu'on pensait avoir été réglé, sera donc remis sur la table. Les joueurs n'ont rien dit jusque-là, mais cela ne saurait tarder, car selon nos informations, ils en ont parlé entre eux. Et ce qui les met le plus en colère, c'est qu'aucun dirigeant n'est venu s'excuser auprès d'eux à cause de ce retard ou leur expliquer pourquoi on n'a pas pu respecter la date fixée initialement. On les a presque ignorés et cela n'est pas un bon signe. Les joueurs risquent de perdre confiance en leurs dirigeants On l'avait déjà souligné, il ne faut pas faire des promesses quand on ne peut pas les tenir. Mieux vaut être franc avec les joueurs en affrontant la réalité que d'essayer de repousser le problème en faisant de fausses promesses. Si on a réussi à les convaincre à reprendre l'entrainement et si on fait de son mieux pour que ça aille mieux, il ne faut pas revenir en arrière et déclencher une nouvelle crise alors que l'équipe vient juste de reprendre du service. Si les joueurs perdent confiance en cette équipe dirigeante, ça va très mal se passer. 900 millions à réunir, c'est tout Il faut savoir qu'il n'y a que neuf joueurs qui sont concernés par cette opération, ce sont ceux qui sont toujours sous contrat et qui n'ont pas quitté l'Entente. Cela voudrait dire que 900 millions de centimes suffiront pour les payer tous. Ce n'est pas une grosse somme, et si le directoire a accepté de gérer la transition et de remettre de l'ordre dans la maison, il doit faire des efforts pour réunir cette somme et éviter une nouvelle implosion.
Boumilat tient la corde, mais… Suite à ce qui a été dit hier à propos des entraineurs qui intéressent la direction actuelle de l'ESS, celle-ci semble avoir une préférence pour Amar Boumilat pour diverses raisons. La première, c'est que c'est un technicien qui un bon bagage en matière de diplômes et qui a été qualifié comme étant l'homme qui serait le mieux indiqué par rapport à la situation actuelle. La seconde, c'est que Boumilat connait déjà la maison pour y avoir travaillé comme préparateur physique. La balance peut pencher en sa faveur, mais. Il doit revoir ses exigences financières à la baisse On apprend en effet que les dirigeants de l'ESS lui ont demandé de revoir à la baisse ses exigences financières, sachant que Boumilat avait demandé un salaire de 120 000 euros qui engloberait celui de son adjoint qui n'est autre que Khaled Lemouchia. Les responsables de l'Entente ont estimé que c'est un peu trop par rapport à la situation actuelle du club, car cela équivaut à environs 240 millions par mois. Le problème du staff technique doit être réglé avant le départ en Tunisie On ne connait pas encore la réponse de Boumilat, mais si ce dernier accepte de faire des concessions, il y a de fortes chances pour qu'il soit le nouvel entraineur de l'ESS. Si accord il y a, Boumilat sera à Sétif dans les prochaines heures. Entre-temps, les dirigeants sétifiens ont exploré une autre piste, celle de Fouad Bouali. Quoi qu'il en soit, la question de l'entraineur et la priorité du moment. Il est important de la régler avant que l'équipe ne parte en Tunisie.
