Nombreux sont ceux qui auront remarqué toute cette déception que se lit sur le visage du pauvre attaquant nigérian de la JSK, Isu Azula, à chaque fois qu'il passe à côté des buts adverses. Nombreux sont ceux qui auront remarqué toute cette déception que se lit sur le visage du pauvre attaquant nigérian de la JSK, Isu Azula, à chaque fois qu'il passe à côté des buts adverses. Le malheureux, depuis qu'il a débarqué à Tizi Ouzou, n'a pas réussi à déclencher son compteur buts. Pourtant, ce n'est pas les occasions qui ont manqué à ce jeune attaquant pour catapulter le cuir au fond des filets, sa seule véritable mission, surtout lorsqu'on a à l'esprit qu'il a bénéficié de plusieurs titularisations sous la coupe de Lang. A part ce penalty victorieux de Coulibaly, intervenu sur un fauchage d'Asuka à l'intérieur de la surface de réparation face aux Tripolitains du Ahly au match aller à Tizi Ouzou, guère plus de but à ce jour. Un bref recul dans le temps nous renseignera qu'Azuka demandait qu'on lui accorde plus de temps pour qu'il puisse s'acclimater à sa nouvelle vie en Kabylie, lui qui, dès son jeune, âge a dû quitter sa famille et son environnement, selon son entraîneur. Coulibaly aussi est du même avis, lui qui sait plus que d'autres que la vie dans un pays autre que le sien est difficile pour un joueur. D'autant plus difficile lorsqu'on atterrit dans un club qui joue les premiers rôles à chaque saison et où le moindre faux pas n'est pas permis. Aussi, nous noterons ce handicap qu'on a toujours eu tendance à négliger, celui relatif à la langue, l'anglais par exemple que rares sont ceux qui en ont la maîtrise dans le milieu footballistique algérien. Donc, Azuka qui parle la langue de Shakespeare arrive difficilement à communiquer avec ses partenaires, que ce soit à l'entraînement ou durant les matches officiels. Certes, le jeune Nigérian nous a toujours affirmé dans les entretiens qu'il nous a accordés que le ballon est la seule langue du football, mais on s'est rendu compte que même dans les regroupements ou durant les voyages de la JSK cette saison, Azuka se retrouve seul à écouter de la musique loin de toute l'ambiance créée par ses partenaires. Heureusement pour lui d'ailleurs que son entraîneur maîtrise l'anglais, ce qui lui facilite assurément la communication. Lang a affirmé qu'Azuka était en progression. La seule chose qui bloque l'attaquant kabyle est le fait de ne pas arriver à battre les gardiens adverses, car si les filets venaient à être secoués, on suppose que ce serait le déclic et que c'est enfin parti pour Azuka dont l'avenir dépend de ce qu'il va montrer d'ici la fin de la saison. S'il ne donne pas satisfaction, il lui sera difficile de gagner la confiance de Hannachi qui promet déjà une grande équipe pour la saison prochaine. Surtout qu'il s'agira d'une participation à la Ligue des champions que la JSK convoite sans surprise en cette fin de saison. Lyès A.