«Bouraoui est maladroit parce qu'il est en manque de compétition» «On peut faire quelques petits reproches à l'arbitre, mais on peut dire que nous avons raté la victoire et le match en première mi-temps. On pouvait mettre trois balles de but, sans que personne n'aurait crié au scandale. Malheureusement, à chaque fois, on rate. On fait comme la saison passée, on laisse filer des points que nous ne pourrons jamais récupérer.» «En deuxième mi-temps, l'équipe a fait pâle figure. On est passés à côté du match. Les joueurs qui avaient été mis dans le bain manquaient de compétition. Ils étaient à court physiquement. Je n'ai personnellement enregistré aucune frappe cadrée. Aucune action de but. On n'a rien vu.» Le Mouloudia de Batna avait dû se passer des services de pas moins de quatre joueurs. Boukhoulf et Hadjidje en attaque les plus en forme pour le moment. Le premier a été expulsé avant le match du MOC, face à l'ABM. Le second a écopé de son 3e carton contre l'ABM. Rabgui et Ragdi étaient aussi sous l'effet de la suspension pour cumul de cartons. Les joueurs du MSPB n'arrivent pas à gérer la pression des matchs «Je pense que c'est le système de jeu qui fait que même les attaquants son maladroits au moments de défendre. Avec le 4-5-1 de Zemmouri, tout le monde défend, même les attaquants. Ils défendent de manière maladroite.» «Bouraoui est maladroit parce qu'il est en manque de compétition» Ce n'est pas la première fois que Slimane Bouraoui rate des occasions comme celle qui s'est présentée face au MOC. On jouait la 40', l'attaquant du Boubiya se retrouve seul face au gardien du MOC, il arrive à le contourner, mais le ballon passe à quelques centimètres des buts du MOC. Les deux équipes étaient à égalité au score et un 2e but aurait pu donner un avantage psychologique au MSPB. Bouraoui a connu aussi quelques soucis avec des pseudo-supporters, des abrutis se sont rapprochés du joueur pour le harceler. On ne peut pas dire qu'avec cette façon de mettre la pression sur les joueurs, ces énergumènes vont venir en aide au joueur. Zidani défend son joueur et explique à sa façon ce qui arrive à son joueur. «Je crois pouvoir expliquer que les ratages de Bouraoui dont tout le monde parle n'ont d'explication que par le fait qu'il manque de compétition. Il va retrouver le sens du but, j'en suis certain. Il a besoin de temps, mais aussi de matchs dans les jambes.» «Oui, je garde ma confiance à Zemmouri, je n'ai pas le choix» On a jugé utile de connaître comment évoluent les rapports entre le président et son entraîneur. La question de la confiance entre les deux hommes est-elle d'actualité ? Le président Zidani se contente de dire : «Je n'ai pas le choix ». A la question de savoir si le MSPB va s'entraîner une nouvelle fois à huis clos pour faire éviter aux joueurs le sarcasme de certains joueurs. « Je ne vois pas pourquoi en va passer au huis clos. Les joueurs vont continuer à travailler comme ils ont l'habitude de le faire.» «Les dirigeants du MOC ne sont pas responsables de ce que nous avons vécu dans la tribune» Cette fois, c'est le président lui-même qui revient sur le match et ce qui s'est passé. On est tentés de dire que ce n'est pas le même son de cloche que nous avions entendu avec un autre dirigeant du club. Pour Zidani, le MOC était correct : «On ne peut pas reprocher au MOC de ne nous avoir pas bien reçus. Bien au contraire, ses dirigeants étaient corrects. Et si nous avons été bloqués dans la tribune, ce n'est pas le MOC qui en prend la responsabilité, mais le service d'ordre.»