Une semaine pas comme les autres... Pour cette confrontation entre les Constantinois du CSC et les Kabyles de la JSK, l'on ne retiendra que le coté fair-play et sportivité qui dominèrent les débats. Car pour ce qui est du match en lui-même, ce fut le fiasco le plus total. Une formation clubiste loin, très loin, de sa valeur habituelle et des visiteurs qui se limitèrent à vouloir prendre seulement un point et retrouver ainsi leur moral. Manquant de rythme, d'engagement, de mobilité et d'esprit créatif, les camardes du revenant Daïf n'ont pu inquiéter le gardien adverse qu'à deux reprises durant la totalité du match. C'était la confusion générale et difficilement acceptable pour une formation censée au moins se donner physiquement pour se préparer à cette demi-finale qui serait la cause de cette faiblesse de l'heure. On ne peut marquer sans attaquant Si l'entraîneur Belhout a fait confiance au duo d'attaquants composé de Dahmane et Bouguera pour trouver la faille, sa déception et grande car ces éléments, à l'image d'ailleurs du reste de l'effectif, furent d'une absence inquiétante. Sans balles exploitables et sans soutien réel, les deux éléments passèrent leur temps à tenter de faire des appels et autres déplacements sans toucher la moindre balle dans des conditions de réaction. D'ailleurs, le gardien de buts Asselah a passé un après-midi des plus tranquilles. Il faut dire que ce handicap relatif au coté offensif n'a pu être résolu depuis l'entame de l'actuelle saison. Un regard aux buteurs du club prouve que les éléments du milieu et autres défenseurs, ont souvent fait la différence. C'est précisément cette faiblesse qui donne au CSC cette fragilité flagrante dans la quasi-totalité de ses rencontres. Le huis clos explique-t-il ce ratage ? Peut-on dire que les éléments clubistes se sont habitué au soutien de leurs supporters sur la pelouse du stade Hamlaoui jusqu'à arriver à ne plus s'exprimer sans cet apport ? C'est la question qui se pose d'elle-même. Sinon comment trouver les justifications plausibles à cette production mitigée et d'une faiblesse criarde A voir le milieu du terrain de l'équipe occupé par plus de la moitié des joueurs qui se marchent sur les pieds et qui n'arrivent nullement à aérer le jeu, l'on comprend que le ressort de la machine clubiste est bel et bien cassé. En plus du huis clos, certains avanceront le fait que les camarades de Z'mit avaient la tête à la Coupe d'Algérie. De notre part, on reste conscient que ni le premier facteur et encore moins le second, ne sont en mesure de justifier autant de lacunes et d'erreurs dans tous les mouvements entrepris par le groupe. Il y a urgence à remettre de l'ordre car beaucoup de titulaires incontestés n'ont pas leur place faute d'absence de volume et de volonté de se défoncer. La balle est dans le camp de l'entraîneur Belhout. Collation à la mi-temps En présence des deux présidents des clubs concernés, à savoir Moh Chérif Hannachi et Ferssadou, une petite collation a pu être organisée à la mi-temps au niveau de la tribune officielle du stade Hamlaoui. Une occasion pour évoquer dans les moindres détails notre football ainsi que le championnat actuel. Cette initiative fortement appréciée par Hannachi, confirme que les deux clubs entretiennent d'excellentes relations. Tant mieux car cela nous change de la tension habituelle que vivent les uns et les autres dans certaines rencontres de football. -------------------- Efossa à côté de la plaque Une fois de plus, le joueur nigérian de la formation clubiste a fait eau sur le terrain. Loin de son niveau habituel et de ses manœuvres balle au pied, il n'arriva à aucun moment à justifier son statut d'élément capable de faire la différence. La cause étant connue de tous. Car à chaque fois que le joueur retrouve ses moyens et ses capacités physiques, on lui permet de prendre une dizaine de jours de repos pour rallier Dubaï. A son retour, il se trouve dans l'obligation de repartir de zéro. Emoussé, manquant de repères et se promenant sur l'aire de jeu, Efossa se doit de se remettre en cause. Ziti a fait son plus faible match A l'image de ses coéquipiers, le latéral droit Ziti qui affrontait pour la circonstance ses ex-coéquipiers, est passé à coté de son sujet. Certes, il s'est dépensé plus que certains mais il a beaucoup manqué d'adresse et de précision dans ses relances. De plus, il avait eu l'unique opportunité de trouver la faille mais son tir mal cadré a fait le bonheur du gardien adverse. Il faut dire à la décharge de cet élément qui revenait de suspension, qu'il manquait d'un peu plus de temps de jeu. Une semaine pas comme les autres La semaine qui vient de commencer pourrait être bien différente de celles passées. Et pour cause, ce sera l'opportunité de se mettre dans les meilleures conditions possibles à donner la réplique au CR Belouizdad pour cette demi- finale de la Coupe d'Algérie. Au vu du dernier match face aux Kabyles de la JSK, force est de constater que Belhout et ses adjoints devraient avoir bien du pain sur la planche. Enormément de choses se doivent d'être discutées dans les moindres détails pour espérer retrouver les bases élémentaires d'un football fait d'engagement et de volonté surtout. Pour cela, l'option d'apporter certains changements notables dans le onze de départ, n'est pas à écarter mais seul l'entraîneur Belhout serait à même de prendre pareille décision. Autre lacune palpable, c‘est ce milieu du terrain livré à lui-même avec la présence de six à sept joueurs mais sans rôle précis ni aucune stratégie valable. Et dire que Belhout avait bel et bien concocté un schéma de jeu, alors pourquoi certains hésitent-ils à l'appliquer avec sérieux et surtout détermination ? Les correctifs doivent être à ce niveau car le CRB va devoir jouer avec un tout autre esprit que la JS Kabylie, c'est une certitude.