Ali Haddad est triste d'avoir raté sa saison avec l'USMA. Il me fait de la peine, le pauvre ! Qu'est-ce que je dis ? Le pauvre ? Je divague. Arrêtez, même les riches ont le droit d'avoir des moments de tristesse, non ? Ce n'est pas une exclusivité des petites gens qui ne se gênent pas eux, d'être heureuses dès qu'ils le peuvent. Il faut donc le comprendre notre «cher forgeron». Mais on ne va pas pleurnicher à la place du P-DG de l'ETRHB qui, croyez-moi, a beaucoup de satisfactions ailleurs. Et heureusement pour lui ! Car quelqu'un d'autre à sa place se serait fait construire un viaduc imposant, juste pour ne pas rater son suicide. L'impact de la chute des Usmistes, c'est du sérieux. Personne ne leur pardonne ce ratage, à tel point qu'ils sont devenus la risée des clubs, même en terminant 3e. Eh, oui, on ne pardonne rien aux riches, quand on est pauvre ! C'est la nature qui le veut. Les Chnaoua se payent leur tête jour et nuit. Mais à l'USMA aussi, on sait bien répliquer. Vous savez quoi ? Ils les qualifient de qablatte (sages-femmes), parce qu'elles sont souvent heureuses pour les bébés des autres et rarement pour les leurs. Comprendre que les Chnaoua allument les fumigènes plus pour les titres gagnés par les autres que ceux de leur club. Mais sérieusement, comment un club comme l'USMA a-t-il pu rater le titre cette saison ? A mon avis, tout est lié à la gestion underground qui échappe encore aux novices Haddad. Gueuler, se faire détester et craindre à la fois, fréquenter les bonnes personnes aux bons endroits, infiltrer la LNF et la FAF… Un peu comme un rat d'égout, mais tout en gardant une image de gentleman. Pour y arriver, les Haddad gagneraient peut-être à rappeler Saïd Allik qui connaît tous les rats pour les avoir tous piégés et relâchés, quand l'USMA était pauvre et forte. Mais est-ce une liaison dangereuse que de réunir Allik et Haddad ?