Benzema : «Les Espagnols ne sont pas imbattables !» Nasri : «La fin de notre série ? C'est anecdotique.» «Cette équipe de Suède nous a posé énormément de problèmes avec un grand joueur (Zlatan Ibrahimovic, ndlr) qui a été décisif», a reconnu sans difficulté Laurent Blanc, après l'humiliante défaite subie par son équipe de France contre la Suède (2-0), mardi soir à Kiev en Ukraine. Celle-ci n'empêche néanmoins pas les Bleus d'être en quarts de finale de l'Euro 2012. «La qualification était l'objectif, mais on a été battus dans tous les compartiments du jeu.» À la question, posée par M6 : Que faudra-t-il faire pour aller loin dans la compétition ? «Il faudra certainement être meilleurs», a répondu le sélectionneur Laurent Blanc, qui n'affiche d'ailleurs pas un grand optimisme, avant d'affronter la Roja : «On ne s'est pas facilité la tâche parce que l'Espagne est une grosse équipe et on aura un jour de repos en moins. Il faudra un exploit pour battre l'Espagne et après un tel match c'est difficile à imaginer. Mais on va lutter», a déclaré le Cévenol en conférence de presse Benzema : «Les Espagnols ne sont pas imbattables !» Malgré la défaite de l'équipe de France mardi soir contre la Suède (0-2) qui oblige les Bleus à affronter l'Espagne en quarts de finale, Karim Benzema, l'attaquant du Real Madrid, a expliqué être confiant avant cette confrontation franco-ibérique. «Les Espagnols sont forts, mais ils ne sont pas imbattables. Et on peut créer la surprise. On sait que ça va être difficile. Contre l'Espagne, ça va être une guerre et il va falloir gagner cette guerre.» Benzema est donc motivé à l'idée d'affronter la Roja. Espérons que cela se traduise par des actes sur le terrain et que l'ex-Lyonnais réalise une bien meilleure prestation que depuis le début de l'Euro, avec un compteur buts toujours bloqué à zéro. Nasri : «La fin de notre série ? C'est anecdotique» Le milieu de terrain Samir Nasri reconnaît que les Bleus n'ont pas été au niveau dans cette rencontre face à une équipe déjà éliminée. «On a été dominés par les Suédois. On a péché défensivement et dans la récupération. Le seul point positif, c'est la qualification. Peut-être qu'on a fait preuve de relâchement. L'objectif est atteint. (...) Physiquement, ils nous ont marché dessus. Ils ont joué sans pression, ils ont su développer leur jeu», a expliqué le Citizen, après la rencontre. Après 23 matches consécutifs sans défaite, les Bleus ont mis fin à leur série d'invincibilité en s'inclinant face à la Suède mardi à l'Euro (2-0). Rien d'alarmant pour Samir Nasri. «Pour moi, c'est anecdotique, assure le milieu de terrain de Manchester City. Il y a bien un moment où elle allait s'arrêter cette série. On ne peut pas rester invaincus pour l'éternité. Tant mieux que cela se passe dans un match où finalement, on est qualifiés pour les quarts de finale.» Touché au genou droit, à deux reprises contre la Suède mardi (2-0), Samir Nasri a été sorti par précaution en fin de rencontre. Mais rien de grave à priori pour le milieu offensif des Bleus. «Ça va, ça va, a confié l'ex joueur d'Arsenal. Au départ j'ai une drôle de sensation. J'ai l'impression que mon genou bouge tout seul. A la mi-temps, j'ai vu l'ostéopathe puis j'ai joué avec un strap. Ça allait mieux en seconde période», a conclu le natif de Marseille. Ben Arfa : «On sait comment jouent les Espagnols» Titulature pour la première fois depuis l'entame de l'Euro, Hatem Ben Arfa, le milieu de terrain offensif de l'équipe de France, est revenu sur la défaite des Bleus face à la Suède mardi (2-0). «Ça reste une victoire... euh, une qualification. Ceux qui ont leur femme ici, il faudra qu'ils profitent de leurs femmes ce soir. Physiquement, ils ont pris le dessus. On était trop lents, c'était difficile de les mettre en difficulté. Psychologiquement, on était bien, moi aussi, on était motivé. Et c'est une équipe qualifiée pour l'Euro, ce n'est jamais facile à jouer, ils ont montré qu'ils étaient à la hauteur. Je me suis senti bien. D'abord, je n'ai pas eu beaucoup de ballons, et j'ai tenté quelques frappes. J'avais de bonnes jambes quand je suis sorti, c'est le choix du coach. L'Espagne ? C'est bien, ce sera un gros match. Peut-être que le fait de jouer à Donetsk nous fera du bien. Il faudra jouer rapidement pour les mettre en difficulté, on sait comment ils jouent.»