«Je n'ai jamais craché sur l'arbitre» L'entraîneur du MCS, Ahmed Karamani, était hors de lui à la fin de la rencontre, car il n'a pas accepté cette défaite sévère, en accusant l'arbitre de la rencontre, M. Merid, d'avoir tout combiné pour que le MCS ne gagne pas cette rencontre contre le CRBAF. «Je n'ai jamais vu un arbitrage aussi scandaleux» Lors de la conférence de presse, l'entraîneur du MCS n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger l'arbitre de ce matche, en l'accusant d'être responsable de la défaite de son équipe : «Je n'ai jamais vu un arbitre aussi scandaleux comme celui de ce vendredi, car il a tout fait pour nous faire perdre cette confrontation, en nous privant de deux penaltys. Ainsi, à chaque fois, il sifflait des fautes imaginaires contre mon équipe. Sincèrement, je n'ai pas compris son attitude, et malheureusement, il n'y avait pas de cameras pour voir ce massacre et je ne comprends pas comment la commission d'arbitrage a désigné un tel arbitre pour cette rencontre, et si le MCS a perdu ce match face à Ain Fekroun, c'est à cause de M. Merid.» «Il a tout fait pour nous saboter» «Ce vendredi, la mission de cet arbitre n'était pas de diriger cette empoignade, mais tout simplement pour nous saboter, puisqu'il a tout fait pour nous déstabiliser. C'est un arbitre vicieux, car il nous a privés de plusieurs fautes et n'a pas cessé d'énerver mes joueurs. D'ailleurs, il a réussi sa mission, celle de nous priver d'une victoire sûre.» «Il nous a privés de deux penaltys flagrants» «Vraiment, je ne sais pas pourquoi cet arbitre a tout fait pour nous casser et nous saboter. Et je pense que toute la presse présente, ce vendredi, s'est rendue compte des deux penaltys flagrants, le premier en première mi-temps et le deuxième au début de la seconde période, mais M. Merid, qui était à chaque fois près de l'action, n'a pas branché en laissant le jeu. Ainsi, ce qui prouve qu'il est venu pour briser mon équipe. D'ailleurs, ce n'est pas avec ce genre d'arbitrage que le football en Algérie progressera." «Il n'a pas cessé de menacer mes joueurs durant la rencontre» L'entraîneur du MCS a poussé le bouchon un peu loin : «Durant toute la rencontre et surtout lors de la première période, l'arbitre du match, M. Merid, n'a pas cessé d'insulter et de menacer mes joueurs, en brandissant des cartons jaunes pour les intimider. Et après la pause citron, j'ai demandé à mes joueurs de se concentrer sur le match et de ne pas répondre aux provocations de cet arbitre, mais ils ont été très déstabilisés, car ce referee n'a pas cessé de les menacer. Cela prouve qu'il a été désigné pour briser le MCS en lui faisant perdre cette confrontation.» ------------- «Je n'ai jamais craché sur l'arbitre» L'arbitre de la rencontre, M. Merid, a mentionné le nom de Karamani, en disant qu'il l'a insulté en lui crachant dessus. Ce dernier a nié catégoriquement ces accusations : «Je n'ai jamais insulté ni craché sur Merid, et mon éducation ne me permet pas de faire des choses pareilles. Mon seul tort, c'est que j'ai dit les quatre vérités à cet arbitre en lui rappelant, textuellement, qu'il n'était pas digne d'être un arbitre et qu'il doit changer de métier, car c'est lui le premier responsable de notre défaite. Tout en ajoutant que je le laisserai à sa conscience, et que celle-ci le torturera toute sa vie. C'est ce que j'avais dit à ce monsieur et le reste n'était que pure imagination. Même si cette défaite m'a affecté, je ne vais pas baisser mon niveau à point-là.» ---------------- Karamani démissionne L'entraîneur du MCS, Ahmed Karamani, a jeté l'éponge, hier matin, après la dernière défaite du vendredi face à Aïn Fakroun. Ainsi, le premier responsable à la barre technique a jugé que son équipe ne fonctionne pas bien et elle est en train de perdre de précieux points. D'ailleurs, pour se racheter, celle-ci a besoin d'un déclic. Et malgré ses efforts, l'équipe patine. Pour mettre fin à ce climat de tension, il a préféré démissionner afin de permettre au MCS de retrouver ce déclic tant attendu. Même si le président de Saïda est absent, Karamani a déposé sa démission au siège du club, avant de regagner Oran et s'envoler vers Paris pour rejoindre son domicile.