Et chacun y va de son commentaire Devant l'issue finale de la rencontre de la JS Kabylie, l'attaquant Boulemdaïs n'a pu évoquer sa réalisation, la neuvième du genre dans ce championnat. La défaite amère l'a profondément touchée : «C'est une défaite du collectif, car nos composantes étaient loin de leur production habituelle. Il y a des jours comme ça en football. On est touchés au plus haut point, surtout pour nos supporters qui ont cru en nous jusqu'à l'ultime minute de ce match. Trop de fautes ont été commises, et cela a donné l'opportunité à des joueurs chevronnés comme ceux de notre adversaire de reprendre confiance et d'imposer leur volume global de jeu. Pour ce qui nous concerne, seul un sursaut d'orgueil rapide pourrait nous faire sortir de cette impasse. Aligner deux défaites consécutives exige une réaction rapide et ce, dès la prochaine sortie du groupe à Bordj Bou-Arréridj.» Ils sont déjà en regroupement Les trois sélectionnés clubistes en l'occurrence Boulemdaïs, Bezaz et le milieu du terrain Boucherit ont rallié la capitale pour prendre part au regroupement de la sélection nationale. Ils seront de ce fait absents avec leurs coéquipiers du club constantinois. Encore une grosse contrainte pour le staff technique, lequel aurait eu besoin de toutes ses composantes pour analyser les retombées du dernier match et surtout mettre en place sa nouvelle stratégie pour contrer le CABBA. L'on croit savoir que ce trio devrait rallier directement la ville de Bordj, à l'occasion du futur match. Et chacun y va de son commentaire La dernière défaite des camarades de Griche est diversement commentée dans les rangs clubistes. Même chez les composantes elles-mêmes, les avis restent différents. Les motifs qui reviennent souvent concernent l'effectif aligné par Roger Lemerre pour la circonstance, l'utilisation de joueurs manquant encore de rythme dans la compétition, le choix de la stratégie adoptée et aussi l'absence de volume chez beaucoup d'éléments. Il y a cependant unanimité sur la valeur de l'adversaire ce jour-là. Toujours est-il, c'est que cette contre-performance devait avoir des conséquences certaines et des changements se doivent d'être apportés dès la rencontre prochaine. Roger Lemerre se trouve devant une situation différente de celle qu'il a jusque-là vécue, et tous les regards seront braqués sur les mesures qu'il va devoir prendre rapidement. En comptabilisant deux défaites consécutives, le groupe s'est retrouvé face à une nouveauté à savoir celle de la pression et de l'obligation à réagir. Ce qui donnerait à coup sûr au futur rendez-vous de Bordj Bou-Arréridj une particularité certaine. Sans ajouter une quelconque pression le CS Constantine jouera gros pour sa prochaine sortie. Et cela chacun en est conscient. -------------------- 7 600 billets vendus, cela fait rire ! Il ya de quoi se poser des questions sur cette recette au stade Chahid Hamlaoui. Les images de la télévision prouvent si besoin est, le nombre élevé de spectateurs ayant pris place au sein de l'enceinte du stade. Il y avait un minimum de 25 000 présents. Le nombre de billets vendus aurait été de seulement 7 600. Partant de là, il y a lieu de s'intéresser à ce phénomène. Existe-t-il vraiment un contrôle au niveau des portes ? On ne le pense pas. Ce problème n'est pas nouveau, du fait que nous l'avions souligné en plusieurs occasions dans les rencontres à domicile du club constantinois. Pour cette fois, l'administration clubiste serait en mesure de demander des comptes sur ce sujet pénalisant à plus d'un titre. Et pourquoi pas une enquête sérieuse sur un sujet qui a défrayé la chronique depuis des lustres ? Et pourtant, le fait qui frappe le plus dans les environs du stade ayant le match reste celui de voir une concentration d'agents de l'ordre des plus extrêmes. Il y anguille sous roche. Zarabi se défend Le défenseur Zarabi qui fut le joueur qui a malencontreusement dévié le cuir sur Messâadia étrangement seul sur le second but, se défend sur cette action : «J'ai touché le cuir et ce dernier a terminé sa course dans les pieds de l'attaquant klabyle. C'était vraiment rapide.» Une action des plus anodines qui ne pourrait être imputée au défenseur seul. Car, si l'attaquant Messâadia esseulé avait été pris en charge en matière de marquage, l'action aurait été autre. Ces erreurs défensives ne se comptent plus dans un réseau qui fait preuve de volonté et d'abnégation, mais sans cette cohésion entre les différentes composantes. Quand on sait que le duo Griche-Zarabi évolue rarement ensemble, on peut comprendre que pareille faute pourrait avoir lieu. Le joueur a admis cependant que l'ensemble de ses coéquipiers se doivent de réagir afin de donner plus de consistance à la défense clubiste, ce n'est pas l'affaire d'un ou de deux éléments seulement. Trop esseulés, les attaquants clubistes En continuant à solliciter les deux attaquants clubistes que sont Boulemdaïs, et surtout Bezaz l'on finira par leur demander des efforts surhumains qui peuvent avoir de fâcheuses retombées physiques sur eux. Plus le soutien offensif d'éléments jouant juste derrière eux serait souhaitable et leur éviterait des courses et appels de ballon inutiles. Rien qu'à voir la manière avec laquelle Bezaz avait tiré les coups francs, on comprendra qu'il était loin d'être dans les meilleures conditions mentales dans ce rendez-vous. Pour l'anecdote, le CSC a eu à bénéficier de cinq coups francs très bien situés. Aucun n'a té cadré, cela prouve tout n'est-ce pas ? Un travail de mobilisation s'impose Au vu de multiples erreurs individuelles commises par les uns et les autres, l'on est certain que l'entraîneur Roger Lemerre devrait avoir bien des choses à dire à ses joueurs dès l'entame de la préparation du futur match. Les timides productions des Boucherit, Mansouri, N'gomo et bien d'autres encore sont des exemples édifiants. Lemerre a reconnu que le match s'est joué sur des erreurs de ce genre, d'où l'obligation de trouver les correctifs le plus rapidement possible. Ce sera le plus gros du programme du staff technique.