Les déclarations du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic tout de suite après le tirage au sort pour la phase finale de la CAN, effectué le 24 octobre dernier à Durban. Les déclarations du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic tout de suite après le tirage au sort pour la phase finale de la CAN, effectué le 24 octobre dernier à Durban, avait laissé perplexes les spécialistes de la balle ronde algérienne et autres supporters des Verts. En effet, ces derniers n'avaient pas trop compris l'inquiétude exagérée affichée par le patron de la barre technique de l'EN, alors que l'équipe reste sur une belle série de victoires et devrait occuper lors du prochain classement FIFA de ce mois de novembre, la 19e place. Le technicien bosnien avait, pour rappel, déclaré que «l'Algérie viserait surtout la deuxième place du groupe lors de cette CAN», ne manquant pas de montrer son pessimisme, après que le tirage lui a réservé la Côte d'Ivoire (qu'il souhaitait absolument éviter), la Tunisie et le Togo. «On a eu un tirage au sort très difficile, qui n'est pas du tout favorable à l'Algérie. Nous ne sommes pas contents, mais bon, on va faire avec», avait-t-il souligné. Ce discours, disons-le, assez défaitiste, n'est en fait qu'une stratégie de communication bien étudiée d'Halilhodzic, qui, cette fois-ci, a voulu changer de tactique, si on peut dire cela comme ça, pour des raisons bien précises. Il ne veut pas répéter l'erreur de 2010 Quelques mois après sa prise de fonction à la tête de l'EN, Vahid Halilhodzic ne cachait pas ses ambitions : qualifier les Verts à la CAN 2013 et aussi au Mondial 2014. «Si je savais que je ne pouvais pas atteindre ces deux objectifs, je n'aurai pas accepté dès le départ cette mission qui m'a été confiée d'entraîner l'Algérie», précisait-il lors de ses conférences de presse. Le coach tenait, ensuite, et avec l'enchaînement des victoires, un discours toujours plein d'optimisme et de confiance, jusqu'au jour où l'équipe a concédé cette défaite au Burkina Faso, face au Mali (2-1). Après ce match très amer, il y a eu un changement radical de langage chez l'ancien driver du PSG, au point de faire de la Libye, l'adversaire des Verts en tour éliminatoire de la CAN 2013, un épouvantail presque imbattable. Avant d'aborder la CAN, Vahid semble maintenir la même attitude, lui qui craint surtout de revivre l'épisode douloureux de 2010, où il avait été limogé de la Côte-d'Ivoire à cause d'une seule défaite subie en 23 matchs, face à l'Algérie. On se souvient qu'avant cette CAN de 2010 en Angola, Halilhodzic très sûr de lui et de ses stars, avait assuré que la Côte d'Ivoire ira là-bas pour remporter le trophée, promettant monts et merveilles au peuple ivoirien, mais hélas, la tournure des événements fut tout autre ! Se faire tout petit pour prévenir une possible désillusion Ainsi donc, et pour éviter de commettre la même erreur et donner de faux espoirs au peuple algérien, Halilhodzic a décidé de la jouer modeste cette fois-ci et de ne rien promettre du tout. Cela afin d'éloigner toute pression sur les joueurs et sur lui aussi. Une stratégie pas du tout anodine, car en cas d'un échec au premier tour et d'une élimination prématurée (ce que l'on ne souhaite pas, bien évidemment), l'amertume et la déception des Algériens ne seront pas aussi grandes que s'il avait promis, par exemple, une place parmi les quatre premiers. Vahid entend poursuivre jusqu'au bout le chantier qu'il a entamé il y a 18 mois et sait que, pour l'heure, rien n'est encore fait et que tout peut s'inverser. La CAN ne sera qu'un tremplin pour cette jeune sélection algérienne, manquant cruellement d'expérience du très haut niveau. Atteindre le dernier carré demeure son principal but Entre dire quelque chose et le penser réellement, c'e sont deux choses différentes. Ceux qui connaissent parfaitement Halilhodzic, vous diront que ce dernier est un perfectionniste et quelqu'un qui vise toujours plus haut. Certes, son discours paraît à première lecture défaitiste, mais en réalité, son objectif lors de la prochaine CAN ne sera assurément pas de faire de la figuration. Toujours aussi exigeant, le sélectionneur national cherchera à tirer le maximum de ses joueurs et leur demandera toujours plus. Dans sa tête, sa seule préoccupation est de mener l'EN dans le dernier carré, et même s'il sait que la mission ne va pas être facile, il n'empêche qu'il fera tout pour réussir, comme organiser un stage de trois semaines dans un luxueux centre sportif en Afrique du Sud, avant l'entame de la compétition pour mettre son groupe dans les meilleures conditions possibles. -------------------------------------------- Programme d'entraînement des Verts jusqu'à jeudi Les joueurs locaux sont entrés, hier matin, en stage à Sidi Moussa pour une durée de quatre jours sous la houlette du sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, et de ses adjoints, Nordine Korichi et Cyril Moine. Le technicien bosnien, et comme souvent lors de ces stages, a programmé du biquotidien, sauf pour la dernière journée, le jeudi, qui verra les coéquipiers de Belkalem quitter Sidi Moussa pour rejoindre leurs clubs respectifs. Ainsi, le programme d'entraînement tracé par Halilhodzic se présente comme suit : - Mardi 6 novembre2012 : 10h00 (stade Mustapha-Tchaker de Blida) 16h30 (centre technique de Sidi Moussa) Mercredi 7 novembre 2012 : 10h00 (stade Mustapha-Tchaker de Blida) 16h30 (centre technique de Sidi Moussa) Jeudi 8 novembre 2012 : 10h00 (centre technique de Sidi Moussa)