Madoui : «En ma présence, les choses se seraient bien mieux passées» Velud a signé un contrat qui n'expirera qu'au mois de juin 2014 Comme nous l'avions annoncé, Velud a été reçu par Hammar avant-hier. Les deux hommes ont entamé, dans les meilleures conditions, le deuxième round des négociations qui devait aboutir au renouvèlement du contrat du technicien français. Avant tout préalable, le président sétifien a remis une enveloppe à son entraîneur. Celle-ci contenait le montant des deux mois et demi de salaire en suspens, soit près de 27 500 euros et un million de centimes en guise de prime. Velud refusera d'empocher cet argent. Il précisera qu'il n'encaissera son dû qu'aprés qu'une des clauses du nouveau contrat sera révisée. Les indemnités de départ remises en question Le technicien français refuse catégoriquement la clause qui stipule que l'une des deux parties doit verser des indemnités égales à l'équivalent d'une année de salaire. Velud veut que ces indemnités soient réduites du montant seulement. Hammar interprétera cela comme une façon de la part de Velud de ne pas renouveler son bail. Le manager de Velud prié de quitter la réunion Le président de l'ESS, devant le refus de Velud d'encaisser son argent, a immédiatement fait appel à un huissier de justice pour constater cet état de fait. Bob, le manager de Velud, refusera de témoigner et il sera prié de quitter la salle des réunions. Madoui pour tempérer les ardeurs La tension a atteint son paroxysme et l'intervention de Madoui fut salutaire. L'entraîneur adjoint de l'ESS, qui venait d'arriver, s'est aussitôt affairé à calmer les esprits. Il jouera à merveille son rôle de médiateur et il arrivera même à faire entendre raison aux deux parties. Velud finira par accepter d'encaisser son argent et rendez-vous a été pris pour négocier un nouvel avenant, après le match face à l'US Bitam. Madoui : «En ma présence, les choses se seraient bien mieux passées» Juste après cet incident, Kheireddine nous dira en substance : «Avant toute chose, ce n'est qu'un simple malentendu et il ne faut pas lui donner plus d'importance qu'il n'en mérite. Je peux vous dire que si j'étais là depuis le début, les choses se seraient mieux passées. Maintenant, nous avons un huitième de finale retour à jouer et c'est là notre seule préoccupation.» Velud a signé un contrat qui n'expirera qu'au mois de juin 2014 Mardi soir, il n'a à aucun moment évoqué son départ. Il a juste revendiqué la révision d'une des clauses de son contrat. Lors du rendez-vous qui est prévu après le retour du Gabon, il est certain qu'en plus de revoir le contenu du contrat, des négociations portant sur le nouveau salaire seront entamées. ------------------- Aroussi «Je ne pouvais pas laisser mon club dans cette situation» Le jeune Aroussi a finalement fait l'impasse sur ses examens universitaires pour se déplacer au Gabon avec le reste de l'effectif. Il nous dira qu'il ne pouvait pas laisser son club dans cette situation et qu'il était de son devoir de répondre favorablement à l'appel des dirigeants. Avant toute chose, qu'est ce qui a motivé votre décision de prendre le départ vers le Gabon ? Il faut savoir que l'entraîneur m'a convoqué pour ce match contre l'US Bitam. En tant que signataire, j'ai un contrat moral avec mon club, même si je ne dispose pas d'un contrat professionnel. Par ailleurs, vu le grand nombre de joueurs absents, je ne pouvais pas laisser l'ESS dans cette situation. Nous croyons savoir que vous avez fait l'impasse sur des examens universitaires, c'est cela ? C'est exact et je crois qu'une solution a été trouvée et c'est tant mieux. Pour votre première sortie en Afrique, comment vivez-vous cette expérience ? Avant toute chose, je pense que c'est quelque part une chance pour moi. Il n'est pas donné à tout le monde de jouer un match de Coupe d'Afrique. J'essaierais de profiter au maximum pour découvrir de nouvelles choses. Parlons de ce match face à l'US Bitam. Vous avez un avantage de deux buts. Pensez-vous que cela soit suffisant ? Il est difficile de répondre à votre question. Il y a plusieurs joueurs importants qui seront absents lors de ce match. Nous essaierons quand même de développer notre jeu habituel. Cette équipe de l'US Bitam a montré de belles choses lors du match aller. Est-ce que vous la craignez ? Sûrement pas. Ce match est une vraie aventure pour nous, car nous n'avons aucune information sur les conditions dans lesquelles nous allons jouer. Mais cela ne va pas nous empêcher de préparer convenablement cette sortie, surtout que nous avons produit du beau jeu face à cette équipe lors du match aller. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas rééditer la même performance au Gabon. On est décidés à réussir un grand match qui nous garantira la qualification pour la phase de poules. Ne craignez-vous pas l'humidité dont le taux est élevé dans ce pays ? C'est toujours difficile de jouer dans de telles conditions. Mais nous aurons la chance d'arriver trois jours avant la rencontre. Ce qui nous permettra de récupérer et de nous adapter au climat. Quel est le résultat que vous souhaiteriez réaliser ? La victoire bien sûr, car l'Entente ne doit craindre personne. On joue toujours pour la gagne, quel que soit le nom de l'adversaire. A vous de conclure... Je voudrais rassurer nos supporters, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes pour revenir avec la qualification. ------------------- Le boss hausse le ton : «Pas un centime pour ceux qui ne se sont pas déplacés au Gabon» «Je le jure devant Dieu et sur ce que j'ai de plus cher au monde. Ceux qui n'ont pas fait le déplacement au Gabon ne recevront aucun centime. Ne croyez surtout pas que ce sont des paroles en l'air.» Furieux, il l'était le président sétifien après la cascade de défections et il l'a fait savoir à ses joueurs. «Ne comptez plus sur moi pour prendre la défense de qui que ce soit à l'avenir» Hassan Hammar ne s'arrêtera pas là. Il ajoutera ce qui suit : «Quelles que soient les circonstances, j'ai toujours pris la défense des joueurs auprès des supporters. C'est terminé. Ils ne doivent plus compter sur moi pour les défendre. Ils sont les seuls responsables et c'est à eux d'assumer.» Visiblement le ton a bel et bien changé et les choses ne seront plus comme avant au sein de la grande famille de l'ESS. ------------------- Les joueurs sommés de ne pas contester les décisions de l'arbitre Les joueurs de Sétif doivent tenir compte d'un paramètre important. Il s'agit des décisions du trio arbitral zambien qui pourraient les léser. Velud a mis en garde ses joueurs. Il leur demandera de ne pas trop se focaliser sur les décisions de l'arbitre et de rester concentrés sur le match tout en évitant d'écoper des avertissements. Réussir un bon début de match Le plus important pour les hommes de Velud est de bien entamer la rencontre. Il est certain que lors du le premier quart d'heure les locaux exerceront très certainement un pressing sur les Ententistes, histoire de montrer qu'ils veulent dicter leur loi chez eux. Prendre des initiatives Même si peu de joueurs ont une expérience de la scène africaine, il est certain que l'entente ne va pas se contenter de défendre. Les Sétifiens savent qu'il est important de jouer à fond tous les coups et surtout ne pas rater les opportunités de scorer. Il est certain qu'en se rendant au Gabon dans la peau du champion d'Algérie, les Sétifiens auront le devoir de faire honneur au football algérien. Hubert Velud n'aura pas, suite aux nombreuses absences, la tâche aisée. Une chose est certaine, sur le plan de la motivation et du mental, il a sûrement pris le soin de gonfler à bloc ses poulains. Très exigeant, le coach sétifien veut que son équipe soit conquérante là où elle joue. Cela, les équipiers de Legraa l'ont bien compris et il leur revient de montrer qu'ils sont capables de traduire tout cela sur le terrain. ------------------- Les Sétifiens à pied d'œuvre au Gabon C'est mercredi vers 16 heures 30 que les Sétifiens ont embarqué à bord d'un vol d'Air Maroc en direction de Casablanca. Ils sont restés environ six heures au Maroc avant de s'envoler vers Libreville en début de soirée. L'arrivée dans la capitale gabonaise s'est faite vers 4 heures du matin. Escale à Malabo Ayant déjà accusé près d'une heure de retard à Alger avant de prendre le vol vers Casa, les Sétifiens ont effectué une escale technique à Malabo. Ils ne sont restés que moins d'une heure dans la capitale de la Guinée équatoriale, avant de rejoindre le Gabon. La délégation sétifienne a prévu un séjour d'une journée dans la capitale gabonaise avant de rejoindre Bitam. ------------------- La pluie, l'invité surprise Il est certain que les Sétifiens auront du mal à s'adapter à la forte chaleur qui sévit actuellement au Gabon. Il faut préciser aussi que les Ententistes ont de fortes chances de jouer sous un soleil de plomb avec une température qui pourrait dépasser les 40 degrés. Cette période de l'année est aussi caractérisée par de fréquentes averses. Un taux d'humidité très élevé Sans surprise, le taux d'humidité est très élevé et cela rend l'air irrespirable en plus de la grande chaleur. On espère du côté sétifien que cela ne persistera pas jusqu'au jour du match. Le contrat ------------------- Messaoud attendu à Sétif aujourd'hui Après un premier entretien qui a eu lieu il y a de cela près d'une semaine, Hammar doit rencontrer une nouvelle fois Mohamed Messaoud. Ce dernier est attendu à Sétif cet après-midi. Lors de ce rendez-vous, il sera question du volet financier, avant la signature du contrat. ------------------- Karaoui, c'est en bonne voie C'est hier en début de soirée que Hammar a rencontré Karaoui. Les deux hommes, ayant déjà trouvé un terrain d'entente en ce qui concerne le volet financier, rien n'empêche Karaoui de renouveler son bail avec l'ESS. Cela doit se faire dans les toutes prochaines heures sauf imprévu de dernière minute. ------------------- de Michak résilié à l'amiable Comme cela a été convenu, le contrat de Michak a été résilié hier. L'Ivoirien est donc libre de tout engagement et ce ne sont pas les sollicitations qui manquent. Tout dernièrement, il a reçu une offre du président du RCA, le nouveau promu en L1. «Je garde d'excellents souvenirs de mon passage à Sétif» nous a avoué Michak avant son départ.