«C'est un honneur pour moi de travailler en Algérie, notamment à Béjaïa.» Les choix de Talah ont été critiqués. A la recherche d'un entraîneur depuis le limogeage de Noureddine Saâdi, les dirigeants de la JSMB sont déjà fixés sur leur nouveau coach qui dirigera l'équipe pour le reste de la saison. Comme annoncé par nos soins, la direction qui pistait plusieurs entraîneurs locaux et étrangers a pris attache entre-temps avec l'ex-sectionneur du Congo-Brazzaville, le Franco-Algérien Kamel Djabour. Après les premiers contacts par téléphone, les deux parties ont entamé les négociations avant-hier dans l'après-midi. Après quelques heures seulement, le président Tiab a pu convaincre Kamel Djabour qui a accepté l'offre des Béjaouis. Après donc une période de suspense, l'entourage du club, notamment les supporters de la JSMB, étaient très contents de la nomination de Djabour comme entraîneur en chef de leur équipe. Qui est Kamel Djabour ? Kamel Djabour est un entraîneur franco-algérien d'origine kabyle et plus exactement de la région d'Akbou à Béjaïa. Joueur, il a évolué en tant que défenseur, notamment au Racing de Paris, où il a fait par la suite ses premiers pas comme entraîneur et formé des joueurs à l'image de Ziani, les frères Cheyrou et Ciani. En 2011, il a drivé le Stade Malien, avec lequel il a remporté la Super Coupe du Mali. En octobre de la même année, il était l'adjoint du technicien français, Jean-Guy Wallemme, à la tête de la sélection du Congo-Brazzaville avant de prendre les commandes de cette sélection durant la même période après le départ de Wallemme avec qui il a travaillé à l'AJ Auxerre. Ayant échoué à qualifier le pays au tour de barrage des éliminatoires pour la Coupe du Monde 2014, Djabour n'a pas reçu de proposition de prolongation. Il est attendu cette semaine à Béjaïa pour la signature du contrat Après l'accord trouvé entre les deux parties, le technicien franco-algérien devra rallier Béjaïa au courant de la semaine pour signer son contrat de manière officielle. La direction a voulu d'abord que Djabour dirige l'équipe jusqu'à la fin de saison avant de penser à la saison prochaine. C'est ce que lui ont proposé les dirigeants de la JSMB, à leur tête le président Tiab. Une proposition qui a été acceptée par l'ex-coach des Diables Rouges du Congo qui sera en principe le nouvel entraîneur des Vert et Rouge pour le reste du parcours, à compter de la date de sa nomination. Cela ne signifie nullement qu'il quittera la JSMB au terme de son contrat au mois de juin prochain. Il pourrait encore négocier un nouveau contrat dès l'été prochain pour la saison suivante. La direction lui a fixé le maintien comme objectif Avant la signature du contrat, le président et le coach Kamel Djabour ont évoqué l'avenir de la JSMB qui a réalisé un parcours catastrophique en ce début de saison avec quatre points récoltés seulement sur les sept matches déjà joués, dont quatre à domicile. Le chairman béjaoui, qui ne veut plus voir son équipe dans le bas du tableau, a exigé du nouvel entraîneur le maintien de la JSMB le plus vite possible. Djabour était toutefois très optimiste et a accepté les exigences du président car il a estimé que la JSMB possède un bon groupe qui peut faire mieux lors des prochaines journées. Il est libre de choisir son staff Le nouvel entraîneur, qui sera annoncé au plus tard cette semaine à la presse, devra choisir son staff. Ce point sera discuté lors de la prochaine rencontre entre la direction et le coach qui sera installé. Tiab veut le mettre à l'aise et ne refusera pas si l'entraîneur ramenait un nouvel adjoint et son préparateur physique du moment que les postes sont déjà vacants depuis le départ de Tribèche et Kacem Salim. Tiab ne veut pas trancher maintenant et attend la prochaine réunion avec Djabour pour parler de ses adjoints. «Le challenge sportif m'intéresse beaucoup» Contacté par nos soins hier par le biais du fil, le nouvel entraîneur de la JSMB, qui est originaire de la wilaya, s'est montré très ambitieux pour le challenge sportif qui l'attend mais avoue aussi qu'il n'a pas encore signé son contrat du fait qu'il reste encore des détails à régler dès son arrivée à Béjaïa. «Je me suis entretenu avec le président Tiab qui m'a fait part de son projet, et il faut avouer que je suis tenté par l'expérience. Certes, on a déjà trouvé un accord avec le président sur le fait de prendre en main cette équipe de la JSMB mais je tiens à dire aussi que pour le moment rien n'est fait. Tout se règlera dans les tout prochains jours, soit, dès mon déplacement à Béjaïa.» «C'est un honneur pour moi de travailler en Algérie, notamment à Béjaïa» Kamel Djabour s'est dit très content de travailler enfin en Algérie et surtout de prendre en main la barre technique de la JSMB : «Cela me fait énormément plaisir que les responsables de la JSMB, à leur tête le président Tiab, aient pris attache avec moi. C'est un honneur pour moi de prendre en main une équipe de mon pays, notamment la JSMB, car cette équipe suscite un engouement des supporters qui attendent toujours des résultats», a-t-il dit. Le nouvel entraîneur de la JSMB a rendez-vous avec le président Tiab cette semaine, afin de signer son contrat. Ce n'est qu'après le paraphe de son contrat que l'on pourra dire que Djabour est officiellement installé à la tête de la barre technique du club. ------------ Bejaïa entre dans le rang ! Comme il fallait s'y attendre, la JSMB a chuté encore une fois face au MCEE. Que s'est-il passé ? Pourquoi ce recul et pourquoi cette démotivation ? Les raisons de ce camouflet sont nombreuses, mais la plus importante demeure aux yeux de tous cette démotivation des joueurs qui avaient la tête ailleurs, malgré leurs efforts. Les joueurs, notamment ceux qui ont participé aux dernières rencontres de leur équipe, ont du mal à chasser de leur esprit certains problèmes qui ne concernent toutefois qu'eux. Sauvée lors des dernières journées la saison écoulée, la JSMB n'a gagné aucun match depuis le début de saison et se retrouve aujourd'hui à l'avant-dernière place avec quatre points seulement en compte. Sept matches sans victoire. Une éternité selon les supporters. Néanmoins, le "mea culpa'' des joueurs et du staff ne semble pas satisfaire les inconditionnels des Vert et Rouge qui gardent une lueur d'espoir, pour un sursaut d'orgueil, force est de reconnaître que le problème est beaucoup plus crucial et que les véritables raisons sont à chercher ailleurs. Et dire que Saâdi était le problème Evidemment, un coaching n'est pas une panacée et chaque coach ne produit pas tous ces effets miraculeux à la fois. C'est le cas d'ailleurs de l'entraîneur intérimaire de la JSMB, Abdelhamid Talah, qui a remplacé depuis presque deux semaines maintenant, Noureddine Saâdi, qui a été remercié par la direction suite à l'insuffisance de résultats techniques. Après son départ, tout le monde pensait que les choses allaient s'améliorer mais ce qui ne devait pas arriver arriva finalement. La JSMB n'a pas gagné un seul match depuis le départ de Saâdi. Où est donc le vrai problème de cette équipe ? Les supporters ne savent plus qui accuser, ne comprennent pas ce qui se passe dans leur club ces derniers temps. Cela dit, Saâdi n'était pas le seul responsable de cette situation car, comme dirait l'autre, le mal est plus profond. Une remise en question s'impose La ville de Béjaïa est dans l'angoisse et on n'arrive pas à en croire ses yeux, la JSMB est toujours menacée de relégation alors qu'il n'y a pas si longtemps elle visait le podium. Cependant les choses ont mal tourné. Les Béjaouis avaient cumulé les contre-performances, avec en prime une place au classement des plus inquiétantes. Ce sont là quelques indicateurs de la mauvaise santé de cette équipe. Il faut dire donc que le dernier faux pas face au MCEE a laissé apparaître un certain malaise dans le vestiaire béjaoui. Au sein du club, on redoute une "tempête" en cas de nouvelle contre-performance, prochainement. Quelque chose ne tourne plus rond. Le mercato estival a peut-être laissé des traces dans les esprits, les changements tactiques opérés par Talah, aussi. L'heure est donc à la remise en question dans les rangs béjaouis. Et à tirer les leçons pour vite redresser la barre... ------------ Chalali demande à résilier son contrat Très agacé par les insultes des supporters lors du dernier match face au MCEE, l'attaquant de la JSMB, Mohamed Chalali, qui n'a pas vraiment été à la hauteur, ne veut plus continuer l'aventure avec la JSMB. Selon une source autorisée, le joueur béjaoui souhaite déjà résilier son contrat avec son club. Notre source ajoute que l'ancien joueur d'Aberdeen aurait demandé aux dirigeants de la JSMB de lui remettre sa lettre de libération. D'après la même source, Chalali s'est montré prêt à payer l'argent qu'il faut pour récupérer ce fameux document. Pour rappel, Chalali est sous contrat avec la JSMB jusqu'au mois de juin de l'année prochaine. La direction a déjà accepté la demande du joueur Bien que le joueur ait signé un contrat d'une année en faveur de la JSMB, l'été dernier, la direction de Tiab semble prête à libérer Mohamed Chalali qui ne veut plus rester à Béjaïa surtout après ce qu'il a vécu, notamment avant-hier. D'après nos informations la direction aurait déjà accepté cette demande. Il faut dire aussi que les responsables de la JSMB n'ont pas été satisfaits de son rendement, ce qui les a poussés à accepter de résilier le contrat de cet attaquant qui n'a inscrit aucun but depuis le début de saison. Son manager est attendu incessamment à Béjaïa Ainsi, on croit savoir que l'agent de Chalali, Yahia Hamri, est attendu cette semaine, au plus tard la semaine prochaine à Béjaïa pour entamer les négociations avec la direction concernant la lettre de libération de son joueur. Bien qu'il soit contre le départ du joueur, le manager en question était obligé d'écouter son joueur qui n'a plus la tête à Béjaïa. Après donc Salim Mezriche, qui a déjà résilié son contrat, Chalali est désormais le second joueur franco-algérien qui demande la résiliation de son contrat avant même la période des transferts de l'hiver. ------------ L'équipe a joué avec un seul attaquant type en seconde période Les choix de Talah ont été critiqués La manière de jouer de la JSMB n'a pas échappé aux critiques des Béjaouis, lesquels ne comprennent pas pourquoi leur équipe insiste sur les longues balles à destination de Mebarki, esseulé en attaque, comme cela a été le cas lors de la rencontre face au MCEE. D'autres n'ont pas hésité à critiquer l‘incorporation de certains éléments et la sortie d'autres aussi en seconde période. Même s'ils ne veulent pas évoquer ces erreurs monumentales de leur entraîneur, les dirigeants de la JSMB reconnaissent qu'il n'assume pas à lui seul ces derniers échecs. Toutefois, la direction du club a décidé de convoquer son coach hier afin de lui demander des explications. Pagaille générale à la mi-temps Après avoir donné quelques consignes aux joueurs à la mi-temps aux vestiaires, Talah a demandé à Mebarki et Chalali de céder leur place et de ne pas revenir sur le terrain en seconde période pour être remplacés par Aribi et Boukmacha. Des changements jugés inopportuns par l'ensemble des joueurs qui ont demandé au coach Talah de revoir sa copie avant l'entame de la seconde période. Une demande qui a été refusée malheureusement par le coach intérimaire. Ce qui a créé une certaine tension dans les vestiaires de la JSMB entre les joueurs et leur coach. Aourès et Hamouche n'ont pas apprécié leur mise à l'écart Les deux jeunes joueurs de la JSMB, Mohamed Lamine Aourès et Larbi Hamouche, n'ont pas du tout apprécié le fait qu'ils ne soient pas convoqués samedi par Talah contre le MCEE. Les deux joueurs ont laissé transparaître leur colère en apprenant que leurs noms ne figuraient pas sur la liste des dix-huit. Ils n'ont ainsi pas hésité donc à aller demander des explications à Talah. Une altercation s'est déclenchée entre les deux joueurs et le coach à quelques heures donc du match face au MCEE. Selon une source sûre, c'est l'un de leurs camarades, qui a dû user de toute sa diplomatie pour les consoler. La forme physique des joueurs remise en question Lors des dernières rencontres, l'équipe de la JSMB ne joue qu'une mi-temps, comme ce fut le cas face au CABBA et au RCA où elle a fait le plein en première mi-temps, avant de baisser de régime et se contenter de gérer seulement, en défendant. Mais cette fois-ci, elle n'a même pas pu gérer son acquis en première période, ce qui l'a obligée à monter pour marquer en seconde période, mais elle était exténuée physiquement. Ainsi, les joueurs ne pouvaient pas revenir après chaque attaque, chose qui a permis à l'adversaire d'opérer par des contres. On se pose une seule question : l'équipe est-elle saturée physiquement ? Ou bien c'est juste ce volet qui n'a pas été bien travaillé lors de la période d'intersaison ? Une attaque en berne L'autre lacune constatée ces derniers temps, c'est la ligne d'attaque qui n'arrive plus à faire sensation. Depuis le début de l'exercice actuel, la formation de la JSMB n'a pas montré grand-chose au niveau de l'attaque aussi. En deçà de sa valeur, le compartiment offensif n'a pas eu le rendement souhaité. Malgré la bonne volonté des attaquants, l'artillerie béjaouie n'a pas été en mesure de créer un équilibre avec le reste des compartiments et certains imputent cet état au fait que l'effectif est dépourvu d'éléments efficaces. D'autres affirment que le départ de certains joueurs a laissé un grand vide. Mais les spécialistes diront que le rendement laisse à désirer.