Comme ses coéquipiers, il est passé complètement à côté du match face à la JSK, mais Belloucif ne se trouve pas d'excuse. Conscient d'être capable du meilleur comme du pire Comme ses coéquipiers, il est passé complètement à côté du match face à la JSK, mais Belloucif ne se trouve pas d'excuse. Conscient d'être capable du meilleur comme du pire, le jeune milieu blidéen se défend en revanche d'avoir simulé pour obtenir le penalty. Tout d'abord, quel est votre sentiment après ce nul à domicile face à la JSK? Avant toute chose, nous avions envie de bien faire et de réussir un grand match chez nous. Mais nous sommes tombés sur une équipe de la JSK très motivée et qui a fait du jeu ; donc nous nous sommes fait bousculer. Bien sûr, nous avons fait l'essentiel du jeu et encore une fois la réussite nous a tourné le dos. Comment avez-vous vécu cet après midi? C'est clair que j'avais envie de bien faire. C'était un match important pour moi comme pour mes coéquipiers. Il nous fallait impérativement engranger des points et cela pour nous éloigner de la zone dangereuse. A l'arrivée, je peux dire que j'ai raté mon match et je ne peux m'en prendre qu'à moi-même par rapport à ma prestation. Comment cela s'est-il traduit pour vous, sur le terrain ? J'étais en retard dans les duels et rien n'a été évident pour moi en milieu de terrain. Je ne suis pas satisfait de mon match, mais je vais me reprendre lors des prochaines rencontres. Chacun a fait des erreurs et a des choses à se reprocher. Nous gagnons et perdons ensemble. Nous sommes tous assez grands pour reconnaître nos défaillances. On peut dire que vous n'avez vraiment pas eu de chance suite à ce tir sur la transversale. Qu'en pensez-vous ? C'est vrai, personnellement, je voyais le ballon au fond. C'est un peu à l'image des matchs joués dernièrement. Nous manquons de réussite. Si ce but avait été marqué, cela aurait tout changé. Sincèrement, avez-vous ou non simulé une faute pour obtenir un penalty ? Non, pas du tout. J'arrive assez vite sur le ballon, le défenseur adverse aussi, et après je tombe, mais en aucun cas je n'ai simulé. Sur le coup, ça va très vite, j'ai tout fait pour faire en sorte de garder la balle dans l'aire de jeu, et il est arrivé ce qui est arrivé. Après, il y a toujours matière à polémique. Tout le monde a pu voir qu'il m'a un peu poussé. A la place de l'arbitre auriez-vous sifflé un penalty ? L'arbitre a pris la décision de ne pas siffler sur cette action, mais moi je ne demande aucun penalty. Au départ, j'ai même cru qu'il sifflait un six mètres. Je ne suis pas du genre à simuler. Après, les commentaires je n'y prête même pas attention, les gens disent ce qu'ils veulent. Je retiens juste que face à une bonne équipe de la JSK, nous avons un peu donné le bâton pour nous faire battre. Ce match contre la JSK constitue-t-il votre plus grosse déception de la saison, sur le plan personnel ? Oui, c'est une des plus grosses déceptions de ma saison. Malheureusement, ça arrive. Il faut que je me remette dans le droit chemin et que je me remette à travailler pour postuler à une place dans le groupe, pour les prochains matchs. Avez-vous conscience de vivre une saison difficile ? Oui, à l'image de l'équipe, c'est vrai que je vis une saison très mitigée. En fait, je paie un peu mon irrégularité, car je suis par exemple capable de sortir un bon match ou de passer totalement à côté, comme ce fut le cas samedi contre la JSK. C'est ce que je dois principalement corriger. Dans mes anciens clubs, je n'étais pas trop habitué à jouer. Là, je joue régulièrement, c'est bien, mais c'est parfois un peu difficile pour moi. Je dois me remettre en question. Peut-on dire que vous avez des difficultés à vous adapter ? Non, ça n'a rien à voir. Quand nous avons une grande équipe en face, c'est toujours plus difficile pour nous. C'est un problème qui reste collectif avant tout, même si c'est aussi à moi de réussir mes matchs. Et pour ce qui est de l'avenir de votre équipe ? Nous occupons une très mauvaise place au classement et cela est inquiétant. Tous ces points perdus à domicile en sont la cause, et nous savons ce qu'il nous reste à faire. Entretien réalisé par Slimane Baghdali Belahouel et Zemmouchi ont purgé Deux joueurs de l'USMB qui étaient suspendus pour le match de samedi passé reprendront leur place dans l'équipe lors du prochain match, face au CABBA. Il s'agit des deux arrières centraux, Belahouel et Zemmouchi. Une excellente nouvelle pour Mouassa. La reprise aujourd'hui Après le match disputé face à la JSK, Mouassa a octroyé à ses joueurs deux jours de repos. La reprise se fera aujourd'hui après-midi à Tchaker. Un parcours de champion pour s'en sortir Les choix (discutables) de Mouassa Les Blidéens regretteront sans doute amèrement le nul concédé at home face à la JSK, au moment du décompte final. Non pas que les poulains de Karouf et Amrouche n'ont pas mérité ce point, mais force est de reconnaître que les choix du coach de l'USMB ont quelque peu rendu les choses plus faciles aux Kabyles. On se demande, du côté des fans du club de Blida, sur quels critères s'est basé le coach de l'équipe pour titulariser certains joueurs en lieu et place d'autres éléments bien plus en forme. Mouassa pourra toujours avancer l'idée d'une alternance, et cela pour donner du temps de jeu à certains éléments. On peut légitimement se demander si c'était vraiment le bon moment de les faire jouer, et cela lors d'un des plus difficiles matchs de la saison. Ne fallait-il pas pour cela faire débuter les joueurs les plus aguerris lors d'un match à domicile, c'est-à-dire là où il faut gagner des points. Bien sûr, rendre ces éléments seuls responsables du résultat nul serait injuste, car en football l'échec est avant tout collectif et là on doit prendre ce terme dans son sens le plus large. La faillite est celle des joueurs, mais aussi celle des membres du staff et à sa tête Mouassa. On peut se demander à juste titre pourquoi aligner trois arrières centraux alors que l'on dispose de bons manieurs de ballons... Des joueurs qui étaient sur le terrain pour porter le danger, par la force des choses, se sont retrouvés à défendre. Quand le verrou saute C'est connu, en football on ne peut pas impunément jouer d'emblée la défensive ; et l'équipe de Blida a connu samedi passé le pire des scénarios puisque son verrou a sauté au bout de seulement vingt-deux minutes. Cela après avoir réussi l'essentiel, à savoir ouvrir le score. L'autre reproche qu'on pourrait faire à Mouassa est de ne pas avoir aligné d'entrée de jeu Hadj Saad. Ce joueur ne fera son entrée sur le terrain qu'à la 35' suite à la blessure de Djemaoune.