Les walis ont été chargés de la mise en œuvre d'une série de chantiers devant rapprocher l'administration du citoyen et améliorer son cadre de vie. Il s'agit, est-il précisé dans le rapport présenté par le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Daho Ould Kablia, lors de la réunion restreinte d'évaluation mercredi consacrée à ce secteur, du développement local, l'amélioration de l'accueil des citoyens, l'aménagement des services publics et des organigrammes des communes, la mise en place des canaux d'écoute et d'information des citoyens et la redynamisation des projets de réalisation des antennes administratives. La mise en oeuvre de ces chantiers fera l'objet d'une «évaluation régulière» à la lumière des objectifs arrêtés. L'ensemble de ces opérations, inscrites dans le cadre du programme présidentiel, visent l'amélioration du cadre de vie des citoyens, la relance économique, l'emploi et le logement. Le rapport met l'accent aussi sur l'amélioration et la modernisation des services publics ainsi que la qualification de la ressource humaine et la dynamisation des efforts des collectivités en matière de développement, d'investissement et de création d'emploi. Il aborde également la finalisation du cadre institutionnel, avec principalement la révision du code de la wilaya, lors de la session d'automne du Parlement. Ces deux lois (code de la commune et projet de code de la wilaya) interviennent dans un contexte d'évolution socio-économique, marqué par la volonté des pouvoirs publics d'aller dans le sens de «la responsabilisation des Assemblées élues et l'élargissement de leurs domaines de compétences ainsi que la clarification de leur relation avec l'administration», souligne le rapport. Ces deux textes portent une nouvelle approche, consistant notamment à associer le citoyen à la gestion locale, à travers son «implication directe» dans la recherche des solutions pour l'amélioration de son cadre de vie. A cela s'ajoutera, un cadre législatif «rénové», à travers la révision des lois organiques relatives aux partis politiques, aux associations et au régime électoral qui font partie des grands chantiers ouverts par les plus hautes autorités de l'Etat.