Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a affirmé mercredi à Bruxelles que l'Algérie poursuivra ses efforts dans la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé et pour renforcer la sécurité des frontières. «Mon pays poursuivra ses efforts, déjà considérables, pour apporter sa contribution à la lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé, notamment le trafic de drogues et pour renforcer la sécurité de nos frontières», a indiqué M. Medelci dans une déclaration lors de la conférence de haut niveau sur le développement du Mali où il représente le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. Il a souligné que l'engagement de la Communauté internationale pour le développement durable du Mali et le soutien au plan de relance économique doivent se conjuguer aux autres efforts régionaux auxquels l'Algérie participe activement. Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que l'Algérie a toujours manifesté une solidarité «effective» et «concrète» avec le Mali. Il a, à cet égard, indiqué que depuis le début de la crise, «l'Algérie, a apporté une aide financière directe, assuré la formation et le renforcement des capacités de l'Armée et des forces de sécurité du Mali, procédé à d'importantes fournitures d'équipements et de matériels au profit de l'Armée malienne et livré du matériel pour la sécurisation des sites sensibles dans la capitale Bamako». M. Medelci a évoqué aussi l'aide humanitaire de l'Algérie au profit des populations déplacées dans le Sud du Mali et des réfugiés maliens dans les pays limitrophes. Saluant la pertinence du «Plan pour la Relance durable du Mali 2013-2014» et du processus ayant présidé à son élaboration, l'orateur a précisé que l'Algérie s'engageait à renforcer, dans le cadre des mécanismes de coopération bilatérale avec le Mali, le niveau de ses soutiens concrets qui, d'ailleurs, ont déjà été revus à la hausse depuis le début de la crise. A propos de la conférence, M. Medelci a salué l'initiative de tenir une conférence internationale autour des problématiques du développement et de la sécurité au Mali, précisant qu'elle s'inscrivait dans la logique d'indivisibilité entre ces deux facteurs, que l'Algérie a toujours promue, et qui a été au centre des préoccupations de la conférence qu'a abritée l'Algérie en septembre 2011, et qui avait regroupé les pays du Champ et leurs partenaires. Il a ajouté que cette conférence venait accompagner, pour les soutenir, les initiatives majeures prises par le gouvernement malien dans le cadre de la mise en oeuvre de la feuille de route, notamment les volets éminemment politiques à travers l'organisation des élections et la mise en place d'un dialogue inclusif, soulignant qu'il s'agit d'autant d'étapes pour le rétablissement de la démocratie et pour la consolidation de l'unité nationale.