L'état des lieux des Offices des établissements de jeunes (ODEJ) a été établi lors d'une journée d'étude organisée samedi à Alger par le ministère de la Jeunesse et des Sports avec la participation des directeurs des ODEJ des 48 wilayas du pays. Cette journée d'étude a pour objectif d'établir un diagnostic sur la situations de ces Offices en matière de gestion et d'activités, et arrêter des mesures devant permettre à ces structures de «jouer pleinement le rôle qui leur est dévolu» dans l'accompagnement et la prise en charge des besoins des jeunes, a-t-on indiqué auprès du ministère de la Jeunesse et des sports. Les ODEJ ont été crées en 2007 (décret exécutif 07-01 du 6 janvier 2007), en remplacement des anciens Centre d'information et d'animation de la jeunesse (CIAJ), répartis à travers l'ensemble des wilayas du pays. Le ministre du secteur, Mohamed Tahmi qui a présidé la séance d'ouverture de cette rencontre, à indiqué dans son allocution que six ans après la mise en place des ODEJ, il est temps de se pencher sur l'évaluation de leur fonctionnement, leurs activités ainsi que la gestion de leurs ressources humaines en vue, a-t-il précisé, «de renforcer les points positifs, de combler les lacunes et de définir les nouvelles perspectives». Il s'agit, pour M. Tahmi, de renforcer la prise en charge des besoins des jeunes et de les accompagner dans la réalisation de leurs projets. Les travaux de cette journée se déroulent en quatre ateliers qui traitent des thèmes se rapportant à la gestion administrative et financière des ODEJ, le réseau d'information et de communication en direction des jeunes, la place et le rôle du mouvement associatif dans l'animation des établissements de jeunes ainsi que la modernisation des établissements de jeunes. Ces ateliers tendent à rendre «plus performante» la gestion administrative et financière des ODEJ avec la généralisation de l'outil informatique, de rendre l'information destinées aux jeunes «plus attractive» et établir des méthodes de communication avec les jeunes dans la proximité. Il s'agit aussi, a-t-on expliqué, d'insuffler une «nouvelle dynamique» aux activités d'information, de loisirs et d'insertion sociale des jeunes, d'amener le mouvement associatif à animer les espaces au sein des établissements de jeunes, de moderniser sur tous les plans les structures d'accueil et les rendre «plus attractives» en diversifiant leurs activités d'animation.