L'activité d'assureur de la caisse nationale de mutualité agricole a été officialisée à la faveur de la publication sur le journal officiel d'un arrêté portant agrément de la caisse nationale de mutualité agricole (CNMA). Ainsi la CNMA est agréée pour pratiquer, par l'intermédiaire de ses caisses régionales et en faveur des personnes physiques et morales exerçant leurs activités dans les secteurs de l'agriculture, de la pêche, de l'aquaculture et connexes, les opérations d'assurance pour les accidents ; maladies ; corps de véhicules terrestres (autres que ferroviaires) ; véhicules terrestres à moteur, corps de véhicules maritimes et lacustres ; véhicules maritimes ; corps de navires de pêche, marchandises transportées ; incendies, explosions et éléments naturels ; dégâts des eaux ; bris de glace ; vol , grêle ; gelée ; sécheresse ; mortalité du bétail ; mortalité des volailles et assimilées ; mortalité des abeilles ; mortalité des autres animaux ; responsabilité civile des véhicules terrestres automoteurs ; responsabilité civile des véhicules ; responsabilité civile du transporteur. responsabilité civile des véhicules maritimes et lacustres ; responsabilité civile des véhicules maritimes ; responsabilité civile générale ; crédits ; caution et réassurance. Rappelon qu'une convention d'assurance globale a été signée entre la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr) et la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) pour renforcer les agriculteurs en équipements. Selon les termes de cette convention, la CNMA s'engage à assurer des engins et des équipements que la Badr acquiert pour les mettre à la disposition des coopératives de céréales et de légumes secs (CCLS) sous forme de crédit-bail (leasing) qui, à leur tour, les loueront aux agriculteurs. Ces matériels agricoles, qui doivent être de fabrication locale, se composent de 500 moissonneuses-batteuses, de 1.200 tracteurs et de leurs équipements, et du matériel d'irrigation que cette banque publique a commencé à acquérir depuis juin dernier dans le cadre d'un programme de développement des capacités nationales de récolte doté d'une enveloppe financière de 8 milliards de dinars. I.B.