Considéré comme étant un secteur prometteur de grand projet et créateur d'emploi à long terme, l'Algérie a décidé de mettre le paquet en investissant massivement dans l'exploitation des gisements de phosphate. A cette effet, la direction générale de la société des mines de phosphate SOMIPHOS spa relevant du groupe FERPHOS lance un avis d'appel d'offre national et international pour : les études d'exploitation pluriannuelle des gisements de phosphate relevant de son secteur : Bled El Hadba, Kef Essenoun et Djemidjma. Les responsables de cette société, située à Tébessa, ont fait savoir que tout les candidats intéressés par cet appel d'offre peuvent retirer le cahier des charges auprès du service Comptabilité de SOMIPHOS par E.mail dés sa publication dans le BAOSEM. Par ailleurs, la production prévisionnelle de phosphate pour chaque année, dépasse les 3 millions de tonnes, cette ensemble de chaînes productives relevant de la société SOMIPHOS peuvent d'ici l'horizon 2015, arrivées à une production de 10 millions tonnes, celle-ci peut atteindre même 12 millions de tonnes en 2020, ce qui devrait permettre à l'Algérie, selon des experts en la matière, de rejoindre les rangs des plus grands pays producteurs de phosphate au monde, dominés notamment par les USA, la Chine et le Maroc. A ce propos, une surproduction a été enregistrée par la société SOMIPHOS, ce ci a permit l'exportation à l'étranger d'environ deux tiers du produits (en brut), notamment vers l'Amérique latine, l'Europe et l'Asie. L'entreprise Somiphos dispose, en outre, d'un centre d'étude et de recherches appliquées au développement (CERAD), considéré comme une entité économique et scientifique de l'entreprise dont la principale mission est de développer les méthodes de recherche, d'exploitation, de traitement et de transformation des minerais et sous produits dérivés de l'activité du groupe FERPHOS. Le CERAD qui participe aux principales rencontres internationales et autres manifestations scientifiques organisées à travers le monde, assure aussi, des stages de perfectionnement à des chercheurs et des cours de pratiques aux étudiants de la faculté des mines de l'université de Tébessa. S'agissant du même contexte, faut rappeler que l'Algérie s'est associée y'a quelque mois avec l'Australie, l'Inde et le Pakistan afin de porter sa production annuelle de phosphate à hauteur de 12 millions de tonnes dans cinq ans. Cette même quantité sera triplée d'ici 2020 pour atteindre près de 30 millions de tonnes. Ainsi, trois plateformes d'exploitation de phosphate ont été mises en place dans le bassin de Djebel Onk, dans l'Est du pays pour un coût de 5 milliards d'euros. Elle talonnera ainsi le voisin marocain qui fait partie du gotha des plus grands producteurs et laissera derrière elle la Tunisie, dont la production actuelle en phosphate est estimée à 8 millions de tonnes par an. Tout a été mûrement réfléchi et d'autres secteurs ont été mis à contribution afin de réussir ce défi qui permettra à l'Algérie d'avoir des revenus en devises conséquentes en sus des recettes pétrolières. En conclusion, Ces gisements de phosphate, exploité par la société algérienne FERPHOS, bénéficiera avec les mines de Ain M'lila (wilaya d'Oum El Bouaghi) et Khroub (wilaya de Constantine) d'un coût à la production compétitif surtout que l'Algérie dispose dans la région d'importantes réserves gazières que n'ont pas les autres producteurs d'engrais composés NPK (engrais composés par l'Azote (N), Phosphe (P) et le Potassium (K) ).