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L'apport des échanges au métier du marketing pour servir le tourisme Mme Sandrine Christian, coordinatrice générale de l'Association française des agences de communication événementielle (ANAE) :
Après avoir donné une conférence sur la " La communication événementielle, en évoquant la tendance, la promotion et la valorisation du marché touristique français (chiffres à l'appui), lors des premières journées internationales du marketing et du tourisme qui ont pris fin, hier, à l'hôtel Aurassi à Alger, Mme Sandrine Christan, coordinatrice générale de l'Association des agences de communication événementielle (ANAE), organisme qui représente, valorise et défend les intérêts des métiers de l'événement, a bien voulu répondre aux questions du quotidien "Le Maghreb" : Le Maghreb : Quel effet vous inspire votre participation à ces premières journées internationales du marketing et du tourisme en Algérie ? Mme Sandrin Christian :Je suis très enthousiaste à l'idée d'échanger avec d'autres pays nos expériences en la matière. Cela me permet de savoir ce que peut servir ce qui a été fait en France à d'autres pays. Mon intervention a été axée sur les clés que représente le marché français et ses spécificités, son organisation et ses tendances. Ça me semble intéressant de savoir comment utiliser la matière intellectuelle pour pouvoir valoriser son offre. Il y a, certes, des faiblesses, et il va donc falloir valoriser le métier et chercher comment développer le marché français par le volume. Le métier de la communication événementielle s'est organisé en France et c'est une des possibilités pour évaluer. C'est ainsi que les organisations professionnelles en France, se sont regroupées pour défendre les intérêts des métiers de l'événement. C'est un ensemble regroupant les agences en plus des associations et des fédérations, prestataires de services. Et si on vous demande de résumer le marché français en la matière quelle serait votre réponse ? Le métier étant en perpétuelle croissance, il est appelé, en fonction du cycle économique avoir une accélération rapide en ce temps de crise économique et rejaillir sur les mails. C'est alors que tous les métiers de la rencontre sont de plus en plus reconnus et de plus en plus utilisés. Et que pouvez-vous apporter en terme de marketing au tourisme algérien puisque tel est l'axe principal débattu lors des ces premières journées ? C'est justement cette expérience des actions menées en France que j'ai évoqué lors de mon intervention. Et puis, il ne faut pas oublier, comme je l'ai déjà précisé qu'il faudrait d'abord, une volonté du gouvernement comme c'est le cas en France où le politique se met autour des grands évènements. On partage ainsi notre expérience qui s'est faite par un collectif de professionnels qui a su mettre à plat toutes les offres en trouvant des solutions à la manière d'améliorer l'offre et comment travailler collectivement les métiers de la communication événementielle. Et quel a été le résultat en France ? Eh bien, c'est d'être arrivé à la volonté de créer une agence nationale des grands évènements. Les chaînes hôtelières, les offices de tourisme vont travailler sur le comment arriver à créer un dossier d'activité solide pour la France qui veut accueillir les grandes manifestations professionnelles. C'est le cas par exemple des jeux Olympiques. La France a concouru et la problématique est de trouver une solution en aidant le collectif en charge du dossier de tous les ingrédients nécessaires pour assurer l'octroi d'un tel événement. Il va falloir donc d'abord savoir pourquoi Londres a gagné. Il faut donc chercher à savoir ce qui se fait dans le monde pour permettre à la France d'avoir plus d'alternative. Cette opération pourrait donc rejaillir dans un autre pays par le biais des échanges. Et quand on arrive à cerner les différents outils en les assurant, on est obligé d'opérer des changements dans les structures d'accueil, les lieux, les transports, la linguistique et cela pourrait aller jusqu'au plus petit détail. C'est-à-dire être le plus pointilleux possible. Mais, cela nécessite beaucoup d'argent pour assurer de tels projets gigantesques, et en période de crise ; qu'en pensez-vous ? Oui, cela nécessite beaucoup d'argent, certes, mais on aura ainsi une meilleure organisation. C'est un thème constant, et ce quel que soit le secteur. Ça prend plus ou moins de temps, et il s'agit de procéder par la sensibilisation des acteurs concernés, et pour mieux le faire, il va falloir que ces partenaires soient rassemblés autour d'une structure (associations, fédérations etc) pour diffuser le message le plus rapidement possible. Et que diriez-vous en conclusion ? Je pense surtout à votre pays, qui dispose de tous les outils nécessaires, avec ses infrastructures et son étendue qui permettent tous les types d'organisation du métier, et c'est donc un créneau vraiment porteur d'espoir. Il suffit donc de s'organiser, mais il faudrait en premier lieu être accompagné de la volonté du gouvernement. Entretien réalisé par Saïd Ben