Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Les cahiers des charges pour les prestataires de services en voie de finalisation Alors que l'Algérie enregistre près de 33 millions d'abonnés au mobile et 3 millions au fixe
Alors que la loi fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications, du mois d'août 2008, a permis de répondre à la majorité des problématiques d'ouverture et de régulation du marché, la téléphonie mobile en Algérie a enregistré le nombre exact de 32 780 165 abonnés à l'issue de l'année dernière. Ce qui s'est traduit par une hausse de 50 341 abonnés par rapport à 2009. Ainsi l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) indique que la téléphonie fixe a largement dépassé la barre des 3 millions d'abonnés. Et à propos de la téléphonie fixe, un peu plus de 3 millions d'abonnés ont été comptabilisés au 28 février 2011. Le groupe public Algérie Télécom, seul sur le marché, enregistre ainsi le chiffre de 2 537 000 abonnés à la téléphonie fixe filaire et 533.300 au WLL (Wireless Local Loop), réseau sans fil utilisant les ondes hertziennes, comme le précise si bien le responsable de la communication à l'ARPT, Faïçal Medjahed. En dépit de ces chiffres encourageants, il est important de souligner qu'il y a un manque à compléter par rapport à la loi de 2008. En effet, ladite loi a mentionné des "sanctions extrêmes" allant jusqu'à la suspension ou le retrait d'une licence ou d'une autorisation, mais elle n'a toutefois pas préserver le cadre intermédiaire. C'est-à-dire qu'il n'a pas été envisagé un cadre intermédiaire permettant de remédier à des cas préjudiciables au bon fonctionnement du marché. Ce qui appelle donc à l'enrichissement de cette loin par l'introduction des "dispositions complémentaires" pour combler ce vide. On apprend, par ailleurs, que le nombre d'abonnés d'ATM (Algérie Télécom Mobilis, public) a reculé passant de 10 079 500 abonnés en 2009 à 9 446 774 en 2010, ce qui correspond à une part de marché de 28,8%. Watania Télécom Algérie (WTA, Nedjma) comptabilisai 8 245 998 abonnés en 2010, alors qu'il n'avait compté que 8 032 682 abonnés en 2009. C'est-à-dire 25,2% des parts du marché. Par contre, l'opérateur de téléphonie mobile OTA (Orascom Télécom Algérie, Djezzy) a eu en 2010, 46% de parts de marché avec 15 087 393 abonnés, alors qu'en 2009 il ne comptait que 14 617 642 abonnés, en 2009. L'Internet, lui, connaît un taux de pénétration frôlant les 10% à la fin du mois dernier, soit un total en nombre de clients abonnés aux différents réseaux d'ADSL de 830 000. Il est connu que des opérateurs ont bel et bien des problèmes avec l'ARPT pour non paiement des redevances annuelles, entre autres. C'est ainsi que la présidente de l'Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications (ARPT), Zohra Derdouri, a annoncé que des autorisations d'exploitation d'une dizaine de fournisseurs d'accès à Internet (providers) pourraient être retirées pour non paiement des redevances annuelles et/ou des frais de gestion des numéros. Donc dans le cas où ces services de providers ne se manifestent pas, qui avoisine la dizaine quant aux mises en demeure, ils se verront logiquement retirer les autorisations. Mme Derdouri indique, en outre, que cette dizaine de fournisseurs vient s'ajouter aux 34 autres qui ont déjà subi récemment un retrait définitif de leurs autorisations d'exploitation des services Internet, pour les mêmes motifs. Il s'agit de fournisseurs qui n'activaient plus depuis plus de deux ans. Selon Mme Derdouri, le Conseil de l'ARPT, qui avait accordé des autorisations d'exploitation des services Internet à 73 providers, a décidé le retrait des autorisations à 34 d'entre eux le 26 janvier 2011. Du coup, les autorisations d'extension pour l'installation de nouveaux points de présence délivrées à ces sociétés, leurs ont été également retirées. Enfin, concernant le problème de la Certification électronique qui n'a pas encore vu le jour en Algérie, la présidente du Conseil de l'ARPT, Mme Zohra Derdouri, a annoncé que "la concrétisation de l'opération devait se faire par l'élaboration d'un cahier des charges détaillé pour encadrer l'activité", avant de rappeler que son organisme a été chargé de délivrer les autorisations de prestation de services de la certification électronique. C'est dans ce même ordre d'idées qu'une large opération de formation est lancée par l'ARPT. Mme Derdouri a indiqué également qu'on a procédé à la formation d'un personnel qualifié dans le domaine de la certification électronique et à la mise en place d'un cadre organisationnel "sans faille" sur le plan de la sécurité des systèmes et des informations. Ainsi, l'ARPT s'attelle bien à élaborer un cadre juridique et réglementaire relatif à la certification électronique qui sera présenté aux pouvoirs publics. Des mesures d'accompagnement sont aussi à l'étude pour l'intégration de la certification électronique dont le système économique ne dépendant pas uniquement de l'institution en charge de cette activité. Ce qui revient à dire que l'Algérie veut bel et bien se conformer aux normes et standards internationaux en matière de certification. Il est important de savoir enfin que la mise en place de services de sécurité pour la certification électronique est d'importance, dans la mesure où sur Internet, le réseau ouvert confronte l'usager à un certain nombre de risques tels que l'usurpation d'identité, l'interception des messages par des tiers ou encore la répudiation d'un acte de vente, de paiement ou d'échange. Ce qui explique toute l'importance de ce service de sécurité.