Selon une source proche du dossier, l'Algérie a réussi à convaincre l'Union européenne des filières industrielles qu'elle veut protéger par le report de leur démantèlement tarifaire. Nous sommes parvenus à les convaincre sur les filières industrielles à protéger, a indiqué la même source. Les justifications apportées par l'Algérie pour motiver sa demande du report du démantèlement tarifaire prévu par l'accord d'association ont convaincu la partie européenne", a précisé la même source. "Le répit demandé par l'Algérie pour les industries du textile, de la sidérurgie et de l'automobile a été largement justifié", a ajouté la même source qui a requis l'anonymat, précisant que la partie européenne travaillait actuellement sur le document algérien". La partie européenne a exposé à l'Algérie les pertes économiques qu'elle allait subir du fait du gel du démantèlement tarifaire des produits industriels importés de l'UE. "Ces négociations ont porté sur ces aspects commerciaux quantifiables", selon elle. "Nous leur avons expliqué que si nous voulons fermer, c'est parce qu'on veut développer certaines industries chez nous", explique la même source. Le gel du démantèlement tarifaire a pris effet depuis le 15 septembre 2010, date à laquelle l'Algérie avait soumis officiellement sa demande de report, et se poursuivra après la conclusion de l'accord mais avec les nouvelles bases qui seront retenues à cet effet par les deux parties, a encore expliqué la même source. Le 7é round de ces négociations s'est tenu au mois d'octobre dernier dans la capitale européenne.