Suite à un déficit pluviométrique et à la vague de froid qui ont été enregistrés ces dernières semaines au Maroc, un retard conséquent de croissance et de développement des cultures a été constaté dans la région marocaine du nord-ouest. Selon l'Office régional de mise en valeur du Gharb " Ormvag ", le déficit pluviométrique s'est élevé, dans la zone de son action, au 20 février dernier, à 44 % par rapport à une année normale et à 58 % par rapport à la campagne précédente à la même date. Pour ce qui est de l'impact du gel, l'office a souligné que la vague de froid a touché les cultures sensibles à des degrés différents ajoutant que les cultures les plus touchées sont la pomme de terre et la canne à sucre. L'office note que 1.400 hectares de pommes de terre ont été perdus tandis que la canne à sucre a enregistré les pertes les plus importantes atteignant une superficie de 14.000 ha. L'avocatier et le bananier ont aussi été touchés par le froid, mais avec un impact moindre, assure l'Office qui soutient qu'une bonne partie de la production a été déjà récoltée, 70% pour l'avocatier et 50% pour le bananier. Le gel a également entraîné un retard de croissance des cultures fourragères qui a provoqué une hausse des prix des aliments du bétail notamment la paille dont le prix a dépassé 20 DH " 1,8 euro " la botte, selon l'Ormvag. Plusieurs cultures particulièrement les produits précoces ont été affectées dans plusieurs régions du Maroc notamment dans le nord-est, Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et celle de Tanger-Tétouan par la baisse de température et le phénomène du gel qui ont sévi ces derniers temps dans le royaume.