A la fin de l'année 2012, les ressources financières de l'Algérie, pays exportateur de pétrole et de gaz, se chiffraient à 210,8 milliards de dollars. Au regard des turbulences de l'économie mondiale, c'est une situation exceptionnelle pour le pays, qui ne fait pas partie des nations industrialisées, de posséder une masse financière en devises d'une telle importance. Ces revenus intègres l'Algérie dans un vrai stade politique et socioéconomique en branle actuellement. En somme, la gestion politique du secteur de l'économie nationale a pour lignes confirmées de prendre en considération la réalité des secteurs social et économique tout autant en s'activant à les améliorer à travers l'apport de modifications nécessaires et indispensables. Ces développements considérables prennent en outre un sens particulier lorsque l'on sait que l'Algérie traverse actuellement la plus sérieuse phase de son renouveau et de son changement. A tel point que, pour nombre d'observateurs, l'embellie financière et économique actuelle doit sa persistance à l'esprit prudent d'une gouvernance rigoureuse. D'autant plus que, dans ce contexte de renouveau, le programme politique est aujourd'hui, sans aucune contestation majeure, la pierre angulaire de l'édifice sinon la voie de passage obligée vers un Etat de droit fort et solide. La montée des fondements de cet Etat dans l'opinion publique est d'une évidence fulgurante, mais aussi de l'avis de la quasi-totalité des Algériens, un élément déterminant. Pour le présent. Comme pour l'avenir de la Nation. Ce qui s'inscrit parfaitement dans la conception de la cohésion nationale. Ce processus de renouveau aurait-il été possible sans l'adhésion, le consentement préalable du peuple ? Tout le monde le croit ici et ailleurs. Ce qui ressort clairement de cette confiance partagée c'est que le programme politique, se place en position de force pour dominer et satisfaire la justice sociale, la démocratie et le développement durable. Engagements qu'on ne néglige pas ! L'avènement de la renaissance nationale, sous la direction du président Abdelaziz Bouteflika, est dû, essentiellement, au besoin de paix et de sécurité. C'est dire que tous les prétextes invoqués ici et là par les fauteurs de troubles sont futiles, infondés, et ne retiennent l'attention d'aucun Algérien digne de ce nom, d'aucune force politique démocratique et nationaliste. Que ceux qui agressent, violemment, la quiétude des Algériens, occupent les plateaux des télévisions étrangères, mènent des campagnes de déstabilisation, d'intoxication, ne viennent pas donner des leçons de morale aux Algériens. Que les adeptes de la politique politicienne, les partisans de la division et de la grande fitna prennent conscience de leur comportement avant de dicter au peuple et à l'Etat algériens leur façon de vivre et de se développer.