Le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) et chef de la délégation des opérateurs algériens participant à un forum d'affaires avec leurs homologues italiens, M. Réda Hamiani, a présenté, hier, à Rome, les opportunités d'investissement en Algérie. Ainsi et au cours de cette rencontre qui a eu lieu au siège de la Confindustria (patronat italien), le chef de la délégation des opérateurs algériens a également, évoqué la législation algérienne en la matière et les atouts qu'offre le marché algérien. Cette rencontre intervient à un moment où les relations économiques entre Alger et Rome connaissent "une accélération sans précédent" enclenchée dans la dynamique de la tenue du second Sommet de Haut niveau du 14 novembre dernier. Elle intervient également, à quelques jours de la visite en Algérie de quelque 140 opérateurs économiques italiens membres de l'Association italienne des constructeurs et des infrastructures (ANCE), visite au cours de laquelle il a été notamment, question de la création prochaine de quatre sociétés mixtes algéro-italiennes spécialisées dans le bâtiment. Pour M. Hamiani, l'Algérie qui dispose d'un "marché sain", a adopté un modèle de développement très intéressant pour les entreprises et c'est un pays "politiquement stable" qui a enregistré un taux de croissance de plus de 3% ces dernières années. Il a également fait savoir que le Produit intérieur brut (PIB) de l'Algérie a atteint, au cours des quatre dernières années, les 200 milliards de dollars, que le pays dispose de réserves de changes évaluées à 200 milliards de dollars et que le revenu par habitant s'est établi à 5.400 dollars. De plus, le président du Forum des chefs d'entreprises (FCE) a rappelé aux opérateurs économiques italiens que la réglementation algérienne octroie 49% des parts aux investisseurs étrangers contre 51% aux nationaux. Il a également expliqué à l'assistance les modalités de l'accès au marché algérien pour les opérateurs étrangers, contenues dans la législation nationale en la matière. Saisissant cette occasion, M. Hamiani n'a pas omis d'évoquer les grandes lignes du plan quinquennal 2010/2014 doté de 286 milliards de dollars dont une bonne partie consacrée aux projets structurants. Par ailleurs, le président du FCE a indiqué que l'Algérie qui a épongé sa dette extérieure, a opté pour "une économie ouverte" depuis une vingtaine d'années, et constitue "un marché important" pouvant intéresser les entreprises italiennes. Il a, d'autre part, rappelé que l'Algérie a adopté une nouvelle politique industrielle visant à réduire sa dépendance des hydrocarbures, et à réduire ses importantes importations de produits agro-alimentaires, mettant en avant l'adoption du nouveau codes des marchés qui a réintroduit la formule du "gré à gré". M. Hamiani a également évoqué les "50 propositions pour une nouveau pacte de croissance économique", un document élaboré par le FCE et publié sur le site internet de la Confindustria. Il est utile de relever que les opérateurs italiens se sont montrés "très intéressés" par les opportunités offertes par le marché algérien, et ont loué "la stabilité politique du pays". A noter enfin, que c'est au cours de cette rencontre d'une journée que les opérateurs économiques algériens auront des discussions avec leurs homologues italiens pour nouer d'éventuels partenariats dans différents secteurs d'activités.