Une production de deux millions de quintaux de céréales a été réalisée dans la wilaya d'AÏn Temouchent, à la faveur de la dernière campagne moissons- battages, dépassant l'objectif de 1,85 million fixé par la direction des services agricoles (DSA), a indiqué, dimanche, son premier responsable. Cette moisson définitive, précise M. Berkane Naimi, a été rendue possible grâce à l'excellente pluviométrie enregistrée dans la région, aux multiples actions de sensibilisation et de vulgarisation menées par la direction, en plus des subventions et aides accordées par les pouvoirs publics. La campagne moissons- battages a concerné une superficie de 106 000 ha, pour une superficie agricole utile (SAU) de 180 000 ha, a-t-on ajouté. Les rendements ont dépassé les 50 quintaux/hectare grâce à la maîtrise des techniques agricoles, à l'instar de l'application des labours profonds dès l'automne au lieu du printemps précédemment, outre l'orientation des cultures selon les terres agricoles, a-t-on expliqué. Cette campagne 2012/2013 a été marquée, également, par la collecte de 850 000 quintaux par les deux CCLS de la wilaya d'Ain Temouchent, dont 540 000 q de blé dur, 92 000 q de blé tendre, 215 000 q d'orge et 178 q d'avoine. "Cela constitue un record pour notre wilaya dont les capacités de stockage ne dépasse pas les 600 000 q ", a signalé M. Naimi. Pour les quantités supplémentaires de céréales, les CCLS ont eu recours à la réquisition d'espaces et aux moyens de stockage de la wilaya voisine de Tlemcen. Il est à signaler par ailleurs, que sur les 9 323 fellahs qui ont livré leurs productions aux CCLS, 6 000 ont été régularisés, soit un montant de trois millions de dinars. "Les autres fellahs préférant recevoir leurs chèques à la fin de campagne ", a-t-on précisé. Sur le plan mécanique, la wilaya d'Ain Temouchent qui dispose d'un parc de 520 moissonneuses- batteuses, dont 50 relèvent des CCLS, est largement nantie, soit un ratio d'une machine pour 190 ha par machine, alors que la moyenne nationale est de plus de 400 ha par moissonneuse, indique-t-on. Ces machines ont été même utilisées au profit d'autres wilayas de l'Ouest jusqu'à Chlef, rappelle-t-on. Outre la bonne pluviométrie enregistrée tout au long de la campagne agricole, plusieurs facteurs ont contribué, selon M. Berkane Naimi, à ces performances. Il s'agit, entre autres, de la prise de conscience des céréaliers de l'utilité du respect des itinéraires techniques, de la préparation des sols, de la lutte contre les mauvaises herbes et de la bonne qualité des semences et des engrais ainsi que de l'octroi du crédit de campagne sans intérêt "RFIG".
Importants dégâts de la production maraîchère D'importants dégâts ont été enregistrés par les maraîchers de la daïra d'Oualhaça (35 km d'Ain Temouchent) suite aux intempéries de lundi dernier, selon la direction des services agricoles (DSA). Il s'agit principalement de producteurs de tomates et poivrons de douars relevant des communes de Sidi Ouriache et Oualhaça, dont les terres ont subi des chutes de grêlons qui ont entièrement endommagé ces cultures, a-t-on précisé. Les concernés, une quarantaine de fellahs, employant quelque 200 travailleurs, ont été invités à évaluer leurs pertes pour entrevoir une possibilité de dédommagement, a-t-on ajouté. S'agissant là d'un cas limité, les concernés ne peuvent prétendre à des indemnités de la part du Fonds national des garanties des calamités agricoles. Ces derniers, a-t-on insisté, "auraient dû souscrire une police d'assurances auprès de la Caisse régionale de mutualité agricole (CRMA) pour la couverture de pareils risques" . Cette police d'assurances, a-t-on encore souligné, doit faire partie des frais d'investissements consentis par les fellahs et qui dépasse, parfois, les deux millions de dinars.