Le président tunisien Beji Caïd Essebsi, a affirmé à Alger, que sa visite en Algérie était "excellente à tous points de vue". "Ma visite en Algérie est excellente à tous points de vue et je retourne en Tunisie rassuré quant aux relations algéro-tunisiennes", a déclaré M. Essebsi à la presse au terme de son entretien avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a précisé que chaque visite effectuée en Algérie "est meilleure que la précédente du point de vue entente et résultats", soulignant que les relations bilatérales "sont privilégiées et exceptionnelles ce qui influe positivement sur la région et sa stabilité et celle des deux pays". A ce propos, le président tunisien a indiqué que ces relations "confirmeront de façon claire" que la sécurité de la Tunisie et de l'Algérie sont intimement liées, soulignant que les entretiens avec les responsables algériens ont fait ressortir une "entente quasi-totale entre les deux parties". Concernant la coopération bilatérale, il a annoncé que la 20e session de la commission mixte se tiendra durant les prochains jours en Algérie, ajoutant que "tout ce qui a été convenu sera concrétisé sur le terrain". "J'ai trouvé mon ami Bouteflika comme je l'ai toujours connu, soucieux de dialoguer sur les questions importantes et attentif à l'évolution des relations algéro-tunisiennes". Par ailleurs, le Président tunisien, Béji Caïd Essebsi, qui a noué la coopération avec l'Algérie lors de sa première visite à l'étranger (Alger) depuis son élection, a affirmé que les Tunisiens ne pouvaient pas résoudre tout seuls le problème du terrorisme. " Les Tunisiens n'ont pas de précédent avec le terrorisme " et " ils ne peuvent pas résoudre efficacement ce problème tout seuls parce que nous n'étions pas préparés auparavant ", a déclaré le président dans un entretien au quotidien El Watan. Selon lui, les Tunisiens, qui ont été confrontés aux groupes jihadistes après la chute de l'ancien dictateur Zine el Abidine Ben Ali en 2011, " sont maintenant mieux préparés et obtiennent de meilleurs résultats ". " Mais, a-t-il relativisé, l'éradication du terrorisme ne saurait être immédiate. Et sur ce plan, nous avons une bonne coopération avec l'Algérie, elle-même victime de cela ". " L'Algérie a de l'expérience en matière de lutte contre ce terrorisme d'inspiration islamiste. Nous avons un sort lié ", a-t-il argumenté, évoquant " une coopération le long de la frontière commune ". L'Algérie est toujours confrontée à des attaques menées par des groupes jihadistes, malgré la mise en œuvre d'une politique de réconciliation nationale pour tourner la page d'une décennie de violences à grande échelle dans les années 90.