Le président de la République tunisienne, Beji Caïd Essebsi, a affirmé jeudi à Alger, que sa visite en Algérie était "excellente à tous points de vue". Le président de la République tunisienne, Beji Caïd Essebsi, a affirmé jeudi à Alger, que sa visite en Algérie était "excellente à tous points de vue". "Ma visite en Algérie est excellente à tous points de vue et je retourne en Tunisie rassuré quant aux relations algéro-tunisiennes", a déclaré le chef de l'Etat tunisien à la presse au terme de son entretien avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le président Béji Caïd Essebsi est arrivé, mercredi à Alger où il a effectué une visite officielle de deux jours. Il a rencontré son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, et plusieurs autres responsables algériens. Les deux chefs d'Etat se connaissent bien. Abdelaziz Bouteflika a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1978 au moment où Béji Caïd Essebsi occupait le même poste dans les années 70. Le président tunisien qui a trouvé son ami Bouteflika "comme il l'a toujours connu, soucieux de dialoguer sur les questions importantes et attentif à l'évolution des relations algéro-tunisiennes", a souligné que chaque visite effectuée en Algérie "est meilleure que la précédente du point de vue entente et résultats" Pour le président tunisien, les relations bilatérales "sont privilégiées et exceptionnelles ce qui influe positivement sur la région et sa stabilité et celle des deux pays". A ce propos, Béji Caïd Essebsi a indiqué que ces relations "confirmeront de façon claire" que la sécurité de la Tunisie et de l'Algérie sont intimement liées, soulignant que les entretiens avec les responsables algériens ont fait ressortir une "entente quasi-totale entre les deux parties". Concernant la coopération bilatérale, il a annoncé que la 20e session de la commission mixte se tiendra durant les prochains jours en Algérie, ajoutant que "tout ce qui a été convenu sera concrétisé sur le terrain". Il n'a pas failli à la tradition diplomatique. Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, fraîchement élu à la magistrature suprême de son pays a réservé sa première visite officielle à l'Algérie. Les rapports historiques entre la Tunisie et l'Algérie font que par tradition diplomatique, la première visite officielle d'un dirigeant tunisien est à destination de la capitale algérienne. Après une visite en 2011 en tant que Premier ministre, puis en 2013 et en 2014 en tant que fondateur de Nidaa Tounès, c'est désormais en tant que président de la Tunisie que Béji Caïd Essebsi a été reçu à Alger, les 4 et 5 février derniers. À l'ordre du jour : la coopération économique et sécuritaire, mais surtout un examen de la situation en Libye. Cette visite est également l'occasion de revenir sur l'Union du Maghreb arabe (UMA). Il est à rappeler que tout au long de sa campagne pour la présidentielle, Béji Caïd Essesbsi n'avait eu de cesse de marteler que le sort de la Tunisie était lié à celui de l'Algérie. Les deux pays qui partagent des liens inextricables tant par l'histoire que par la géographie font que dans le contexte géopolitique actuel, qui par son instabilité impose aux deux pays une vigilance et une coopération accrue. Une coopération notamment dans le domaine sécuritaire où le conflit libyen a eu des incidences directes sur la situation sécuritaire en Tunisie et menace l'Algérie. A cet effet, la coopération sécuritaire entre les deux pays constitue le principal enjeu de la visite du président de la République tunisienne. Les deux parties s'entendent sur la nécessité de l'instauration d'un dialogue entre les belligérants libyens dans un dialogue inclusif et sont fermement opposés à une intervention militaire. Non moins important, est le volet économique. Dans ce domaine, beaucoup reste à faire entre la Tunisie et l'Algérie. Plusieurs accords ont été signés lors de la visite de Mehdi Jomâa et plusieurs opportunités d'investissement sont offertes à ces deux pays qui subissent de plein fouet les répercussions de la crise économique. "Ma visite en Algérie est excellente à tous points de vue et je retourne en Tunisie rassuré quant aux relations algéro-tunisiennes", a déclaré le chef de l'Etat tunisien à la presse au terme de son entretien avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le président Béji Caïd Essebsi est arrivé, mercredi à Alger où il a effectué une visite officielle de deux jours. Il a rencontré son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, et plusieurs autres responsables algériens. Les deux chefs d'Etat se connaissent bien. Abdelaziz Bouteflika a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères de 1963 à 1978 au moment où Béji Caïd Essebsi occupait le même poste dans les années 70. Le président tunisien qui a trouvé son ami Bouteflika "comme il l'a toujours connu, soucieux de dialoguer sur les questions importantes et attentif à l'évolution des relations algéro-tunisiennes", a souligné que chaque visite effectuée en Algérie "est meilleure que la précédente du point de vue entente et résultats" Pour le président tunisien, les relations bilatérales "sont privilégiées et exceptionnelles ce qui influe positivement sur la région et sa stabilité et celle des deux pays". A ce propos, Béji Caïd Essebsi a indiqué que ces relations "confirmeront de façon claire" que la sécurité de la Tunisie et de l'Algérie sont intimement liées, soulignant que les entretiens avec les responsables algériens ont fait ressortir une "entente quasi-totale entre les deux parties". Concernant la coopération bilatérale, il a annoncé que la 20e session de la commission mixte se tiendra durant les prochains jours en Algérie, ajoutant que "tout ce qui a été convenu sera concrétisé sur le terrain". Il n'a pas failli à la tradition diplomatique. Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, fraîchement élu à la magistrature suprême de son pays a réservé sa première visite officielle à l'Algérie. Les rapports historiques entre la Tunisie et l'Algérie font que par tradition diplomatique, la première visite officielle d'un dirigeant tunisien est à destination de la capitale algérienne. Après une visite en 2011 en tant que Premier ministre, puis en 2013 et en 2014 en tant que fondateur de Nidaa Tounès, c'est désormais en tant que président de la Tunisie que Béji Caïd Essebsi a été reçu à Alger, les 4 et 5 février derniers. À l'ordre du jour : la coopération économique et sécuritaire, mais surtout un examen de la situation en Libye. Cette visite est également l'occasion de revenir sur l'Union du Maghreb arabe (UMA). Il est à rappeler que tout au long de sa campagne pour la présidentielle, Béji Caïd Essesbsi n'avait eu de cesse de marteler que le sort de la Tunisie était lié à celui de l'Algérie. Les deux pays qui partagent des liens inextricables tant par l'histoire que par la géographie font que dans le contexte géopolitique actuel, qui par son instabilité impose aux deux pays une vigilance et une coopération accrue. Une coopération notamment dans le domaine sécuritaire où le conflit libyen a eu des incidences directes sur la situation sécuritaire en Tunisie et menace l'Algérie. A cet effet, la coopération sécuritaire entre les deux pays constitue le principal enjeu de la visite du président de la République tunisienne. Les deux parties s'entendent sur la nécessité de l'instauration d'un dialogue entre les belligérants libyens dans un dialogue inclusif et sont fermement opposés à une intervention militaire. Non moins important, est le volet économique. Dans ce domaine, beaucoup reste à faire entre la Tunisie et l'Algérie. Plusieurs accords ont été signés lors de la visite de Mehdi Jomâa et plusieurs opportunités d'investissement sont offertes à ces deux pays qui subissent de plein fouet les répercussions de la crise économique.