La sélection championne du monde n'a pas failli à sa tâche, ce dimanche en Géorgie. Sans trop forcer, elle l'a emporté aisément 2-0. Ayant déjà laissé filer quatre points en autant de matches disputés, l'Allemagne n'avait pas le droit à l'erreur, ce dimanche lors de son duel contre la Géorgie à Tbilissi. Contre cette sélection occupant le 126e rang au classement FIFA, les champions du monde n'ont pas eu trop de mal à imposer leur supériorité. Mais, ils n'ont pas déroulé autant qu'on le pensait, n'inscrivant que deux buts. Des réalisations signées Marco Reus et Thomas Müller en fin de première période. Avec cette victoire, la Mannschaft revient provisoirement à la hauteur de la Pologne, en tête de sa poule éliminatoire. Avant de trouver la faille à la 39e minute en mettant à profit un excellent travail de Mario Götze, Marco Reus avait vendangé deux tentatives flagrantes (5e et 29e). Thomas Müller, aussi, a dû s'y prendre à deux fois avant de tromper le portier géorgien. A la 13e minute sa frappe n'a pas trouvé le cadre, mais à la 44e, il ne s'est pas manqué sur un service de Mesut Ozil. Avec cette réalisation, l'attaquant du Bayern a conforté sa première place au classement des buteurs dans ces qualifications. La seconde période de cette partie s'est écoulée sans vrai temps fort. Ayant assuré l'essentiel, les Allemands ont fait le choix de gérer plutôt que d'assurer le spectacle.
Les Portugais séduisent et prennent le pouvoir Vainqueur de la Serbie à Lisbonne (2-1), l'équipe du Portugal prend les commandes du groupe I. Les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont rendu une belle copie et mettent les Serbes à huit longueurs. Les Portugais le savaient avant le début de la rencontre. Une victoire face à la Serbie leur permettrait à la fois de prendre la tête du groupe et de distancer - sauf retournement de situation improbable - leurs adversaires du jour de la course à la qualification pour l'Euro 2016. Un défi que les hommes de Fernando Santos ont parfaitement relevé en remportant le match, tout en faisant preuve d'une belle maîtrise collective. Ricardo Carvalho, en début de première période (10e), puis Fabio Coentrao en seconde (63e), ont été les deux buteurs du soir pour le Portugal. Seul Nemanja Matic a réussi à maintenir, un court instant, l'espoir pour les Serbes (61e). Sur l'ensemble de la partie, cette victoire ne souffre d'aucune contestation. La Serbie n'a jamais réellement réussi à se mettre à la hauteur de son adversaire. Et ce, malgré une composition d'équipe offrant aux spectateurs la présence de nombreux techniciens sur la pelouse. Mais, aussi en forme soient-ils avec leurs clubs respectifs, les Ljajic, Tadic et autre Markovic, n'ont pas réussi à livrer une prestation suffisante pour espérer mieux. Le bateau a d'ailleurs très vite pris l'eau. Dès la 10e minute et un but de la tête de Ricardo Carvalho (1-0, 10e) suite à un centre de Fabio Coentrao. Et il n'a par la suite fait que tanguer sous les assauts portugais, à l'exception de quelques rares moments comme cette magnifique reprise acrobatique de Matic (1-1, 61e) pour l'égalisation serbe. En face, le Portugal s'est globalement montré serein. Le milieu de terrain a notamment fait un match de grande qualité, alternant phases de possession et jeu plus direct. Ce qui a particulièrement déstabilisé la sélection de Curcic. Le second but portugais de Coentrao, survenu à peine deux minutes après l'égalisation, est d'ailleurs le symbole parfait de ce dont le collectif portugais est capable lorsqu'il se met à jouer ensemble. Lancé par un Cristiano Ronaldo altruiste et précis, Joao Moutinho a réalisé un centre parfait pour un Fabio Coentrao opportuniste au second poteau (2-1, 63e). Seul bémol de la soirée pour les hôtes de la rencontre, Ricardo Carvalho est sorti sur blessure peu après son but, en première période (17e). Le défenseur de Monaco pourra malgré tout se consoler avec le classement et cette première place du groupe I. La formation de Fernando Santos possède pour le moment deux points d'avance sur le Danemark et l'Albanie.