Relégué sur le banc du PSG, Gregory van der Wiel retrouve la sélection néerlandaise où il est en confiance. L'occasion de se confier à Goal sur sa situation. Il pleut à Katwijk, lorsque l'équipe nationale néerlandaise termine son premier entraînement de la saison sous la direction du nouvel entraîneur Danny Blind. Alors que la plupart des joueurs sont déjà rentrés au vestiaire, deux joueurs poursuivent les exercices - Ibrahim Afellay et Gregory van der Wiel - avec l'assistant Marco van Basten. Haletant et soufflant de l'effort qu'il vient de réaliser, Van der Wiel nous rejoint sur le banc de touche, où il souhaite se confier en exclusivité à Goal. Il se penche sur le panneau d'affichage et met sa tête un instant dans ses bras. Van der Wiel est essoufflé. "Comment est ta condition physique ...?" Il demande une pause. "Ouf. Je ne sais pas. Elle n'est pas optimale car je ne joue pas." Le ton est donné.
Une confiance aveugle envers son sélectionneur Pourtant, l'entraîneur des Oranje l'a récompensé en l'appelant à nouveau avec la sélection néerlandaise. Van der Wiel le sait, c'est une chance : "Je suis reconnaissant pour ça, je suis heureux. Cela montre la confiance qu'il a en moi". La confiance aveugle qu'il donne à Van der Wiel ne date pas de cette semaine, mais d'il y a dix ans. En tant que responsable du recrutement des jeunes à l'Ajax, il rencontre le défenseur qui n'a alors que dix-sept ans. "J'avais certaines options à l'époque, mais il (Danny Blind) m'a parlé, et il m'a convaincu de rester à l'Ajax."