Les travaux de la mosquée d'Alger, avancent à une cadence rapide; cette œuvre d'art est considérée comme la plus grande en Afrique et la troisième dans le monde après celles de la Mecque (Masdjid El-Haram) et de Médine (Masdjid Al-Nabawi) et est dotée du plus haut minaret au monde. Le ministre de l'Habitat Abdelmadjid Tebboune, qui a effectué une visite sur les lieux, a déclaré que " le projet sera livré dans les délais fixés ". " La livraison devrait, théoriquement, avoir lieu à la fin de l'année en cours, a indiqué le ministre qui a soutenu que " le parachèvement des travaux du gros œuvre s'est déjà fait, en soulignant que " Les travaux de réalisation de la salle de prière, des 37étages du minaret et de la plupart des structures seront achevés à la fin du premier trimestre 2017". Selon l'exposé fait par les responsables du projet lors de cette visite, " le fameux minaret a atteint le 26e étage et dépassé la hauteur de 225 mètres. La coupole qui couvrira la salle de prière et qui a été réalisée en Chine, a été déjà placée après le mois de Ramadhan ". Le ministre a déclaré que " les travaux d'ornement et de décoration seront confiés à un bureau d'études international spécialisé et réalisés par des artisans algériens ". Pour les travaux de pose du marbre, M.Tebboune a fait savoir que " la priorité sera accordée aux producteurs nationaux " en révélant que " différents opérateurs locaux avaient convenu de partager les tâches et les quotas ". Il faut rappeler que le projet de la Grande Mosquée d'Alger été confié à l'entreprise chinoise (CSCEC). Son coût, selon le ministre s'élève à 1,25 milliard de dollars. Il est réalisé sur plus de 20 hectares. L'édifice compte une salle de prière, une esplanade et un minaret d'une hauteur de 267 m, une bibliothèque, un centre culturel, Dar El Qoran, des jardins, un parking, des bâtiments administratifs, ainsi que des espaces réservés à la restauration. 120.000 logements supplémentaires pour satisfaire toute la demande Le programme destiné aux couches moyennes, AADL, a bénéficié d'un financement additionnel de 120.000 unités, faisant augmenter le nombre des logements prévus dans le budget à 470.000 unités. C'est ce qu'a annoncé, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. M. Tebboune a précisé que le programme location-vente de 150.000 unités initialement, a été progressivement élargi à la réalisation de 80.000 unités en 2013, à 80.000 autres en 2015 et à 40.000 unités en 2016 auxquelles s'ajoutent récemment 120.000 nouvelles unités, ramenant ainsi le nombre global prévu au titre de ce programme à 470.000 unités. Il s'agit là d'une confirmation de la détermination des autorités à poursuivre le programme de logement "qui ne sera pas suspendu quelle que soit la conjoncture", a indiqué le ministre. L'Agence nationale d'amélioration et de développement du logement (AADL) devrait achever la distribution des logements aux souscripteurs des programmes 2001 et 2002 (AADL 1) en mars prochain pour entamer ensuite les opérations de distribution des logements aux souscripteurs au programme 2013 (AADL 2). Les premières opérations de distribution des logements AADL 2 à Alger débuteront avant la fin du premier semestre 2017, a annoncé le ministre. Le ministre a déploré, par ailleurs, le retard enregistré dans certaines wilayas du pays à l'instar de Béjaïa, Bouira et Boumerdès, imputant cela à des problèmes objectifs liés essentiellement au foncier. M. Tebboune a mis en garde contre les "tentatives de désinformation que mènent certaines parties qui veulent exploiter le dossier du logement pour semer l'anarchie", exprimant son indignation quant aux propos faisant état de l'arrêt des projets en raison des difficultés financières que traverse la pays. "Il est vrai que nous ne vivons pas sur un paradis, mais il est grave et inacceptable de dire que la situation actuelle est un enfer", a-t-il déclaré, ajoutant que "malgré le recul des recettes du pays, la croissance continue, en témoigne les projets d'habitat et les postes de travail". Répondant à une question sur l'identité des parties qui sont derrière ces campagnes, le ministre a répliqué que "ces complots sont ourdis dans de grands laboratoires par des personnes qui ont l'art de manipuler les sentiments", affirmant qu'il avait une totale confiance en "la maturité des Algériens" pour barrer la route à ces velléités.