Selon le ministre du Commerce, Ahmed Saci, les opérateurs bénéficiaires des licences d'importation de l'acier devaient être connus hier. "L'octroi des licences d'importation de l'acier se fera avant lundi", a précisé M. Saci lors d'une cérémonie de sortie de promotion d'étudiants de l'Ecole supérieure des Affaires d'Alger, soulignant que "ces licences seront destinées particulièrement aux distributeurs de cette matière à travers tout le territoire national". Le ministère du Commerce avait octroyé des licences d'importation de l'acier au profit des entreprises publiques spécialisées dans la distribution de cette matière utilisée dans le bâtiment et les travaux publics, ainsi que les entreprises publiques de réalisation chargées des grands projets nationaux à l'instar de "Cosider" et "Sapta", a ajouté le ministre. Pour rappel, le ministère du Commerce avait annoncé début avril dernier l'ouverture des contingents quantitatifs de 21 produits dont l'acier au titre des licences d'importation pour l'année 2017. Concernant la dernière décision relative aux licences d'importations de certains produits accessoires, M. Saci a mis en avant la possibilité d'élargir la liste des produits en question "mais sans manquement aux engagements de l'Algérie envers les pays avec lesquels elle est liée par des accords". Il s'agit de produits accessoires, au regard des besoins essentiels du citoyen et dont "l'importation a dépassé les limites autorisées" comme les fruits secs avec un montant global d'importation qui a atteint 157 millions de dollars. "Nous avions à maintes reprises indiqué que le recours aux licences d'importation pourrait être élargie, et c'est ce qui s'est passé avec certains produits accessoires", a souligné le ministre, ajoutant qu'"il a été décidé d'arrêter l'importation de ces produits et les soumettre au système de licences conformément à la demande exprimée dans le marché national et les capacités financières du pays et ceci peut être élargi à d'autres produits". Il est à rappeler que les banques activant en Algérie ont reçu, début juillet, une instruction portant suspension des opérations d'importation de préparations alimentaires (sauces, mayonnaise etc.), de produits alimentaires (biscuits, confiseries, chocolat etc.) et d'équipements industriels, tels les transformateurs électriques, le marbre, le granit, les produits fabriqués en plastique et les tapis. Cette décision vise, selon le ministre, à réguler le commerce extérieur et protéger la production locale (disponible sur le marché avec la quantité et la qualité requises). Les produits liés aux activités productives seront exclus du système de licences, a précisé M. Saci ajoutant que l'ouverture des contingents quantitatifs relatifs aux produits électroniques et électroménagers, annoncée à la fin mai exclut les appareils utilisés dans les industries de montage. A une question sur l'octroi de licences d'importation de véhicules, le ministre a affirmé que le dossier était en cours d'examen par une commission ad-hoc, indiquant qu'aucune licence n'avait été octroyée en 2017. La hausse des prix du ciment est due à la spéculation qui coïncide avec une baisse conjoncturelle de l'offre, du fait des travaux de maintenance au niveau de certaines unités de production. Il a ajouté que ce recul dans la production n'aura aucun effet sur les projets nationaux, notamment dans le secteur de l'habitat, affirmant que la mise en service de nouvelles unités productives à l'instar des deux usines de Biskra et d'Adrar outre l'usine d'Ain K'bira permettrait d'atteindre l'autosuffisance en matière de ciment avant la fin de l'année. S'agissant de l'orge et du maïs, le ministre a affirmé qu'aucune perturbation n'avait été enregistrée dans la production animalière après avoir annoncé l'octroi de 167 licences d'importation. Le marché de la production animalière et de volaille jouit actuellement d'une "stabilité" grâce à l'Office national professionnel des Céréales et à l'Office nationale de Production animalière qui ont assuré la disponibilité en quantité nécessaire de l'orge et du maïs, mais aussi aux opérations de lutte contre la distribution illégale (sans facturation et sans recourir aux canaux bancaires), ajoute le ministre.
Cinq ans pour les licences GSM d'OTA renouvelable Un décret exécutif portant approbation du renouvellement de la licence d'exploitation d'un réseau public de télécommunications cellulaires de norme GSM et de fourniture de services de télécommunications au public, attribuée à la société "Optimum Télécom Algérie" (OTA) pour une durée de 5 ans, a été publié dans le dernier numéro du Journal officiel. Le décret 17-195 du 11 juin 2017 a pour objet d'"approuver le renouvellement de la licence d'établissement et d'exploitation d'un réseau public de télécommunications cellulaires de norme GSM et de fourniture de services de télécommunications au public, attribuée à la société "Optimum Télécom Algérie SPA", pour une durée de cinq (5) années, indique l'article 1 du décret. Ainsi, la société OTA, attributaire de la licence, est autorisée à établir et à exploiter le réseau et à fournir les services de télécommunications sur ce réseau, dans les conditions techniques et réglementaires telles que définies par le cahier des charges, modifiés, annexés au décret exécutif 14-313 du 10 novembre 2014...". L'article 3 du décret note que "la licence, objet du présent décret, est personnelle et ne peut être cédée ou transférée que dans le cadre et conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur et aux conditions fixées dans le cahier des charges".